Malgré le confinement imposé à cause du coronavirus, Luka Jovic a quitté Madrid pour retrouver la Serbie. Alors que le ministre de l'intérieur serbe a menacé son fils de prison, Milan Jovic est monté au créneau.
Luka Jovic peut compter sur l'immense soutien de son père, Milan. Pour freiner la propagation du coronavirus, une majorité de pays ont imposé un confinement. C'est le cas notamment de l'Espagne et de la Serbie. Malgré tout, Luka Jovic a décidé d'enfreindre cette règle. Pour retrouver sa compagne, l'attaquant du Real a quitté la ville de Madrid pour rejoindre son pays. Suspecté d'être sorti en Serbie, Luka Jovic a été menacé de prison par son ministre de l'intérieur il y a quelques jours : « Qu’ils soient des sportifs riches ne nous empêchera pas d’obtenir des sanctions. Soit ils se conformeront, soit ils iront en prison. Nous avons déposé des accusations criminelles contre certains athlètes. Hier soir, 87 accusations ont été rédigées. Des peines allant de 1 à 12 ans de prison. Ces personnes répondront lorsque le tribunal déterminera que le moment est venu pour cela ». Une sortie qui n'a pas manqué de faire réagir le père du joueur, Milan Jovic.
«S’il doit aller en prison, qu’il y aille, mais...»
« Sofia (sa copine, NDLR) n’est pas sortie faire la fête pour son anniversaire parce qu’elle est enceinte. Luka (Jovic) n’a rien fêté dehors. Il était avec sa copine à la maison. Ils ne sortent pas de là-bas et on parle de façon régulière. Il a passé deux tests, et les deux ont été négatifs. C’est pour ça qu’il s’est dit qu’il pouvait aller en Serbie. Maintenant on dirait que c’est un grand criminel. S’il doit aller en prison, qu’il y aille... Je suis totalement d’accord avec le président et le Premier ministre, mais seulement s’il est coupable. Je soutiendrais cette décision s’il avait fait quelque chose de mal, mais il est arrivé à Belgrade et n’est plus sorti de la maison. Sofia est enceinte et ne peut pas sortir. Des photos des deux en train de s’amuser sont sorties, mais elles ont été prises en Espagne. Luka est venu pour être avec sa famille. On savait qu’il allait venir. Il a toujours été prêt à aider son pays, financièrement ou de toute autre manière. Je crois que les critiques ont été excessives. Il y a des choses qui ont été mal comprises. Ça me fait mal », a-t-il expliqué lors d'un entretien accordé à la radio Puls.