Kylian Mbappé dans l'œil de la justice. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale. Dans son viseur, un don du joueur de l'équipe de France, estimé à plus de 180 000€, à cinq policiers, dont le commandant, qui passera en conseil de discipline durant l'automne.
Nouvelle secousse autour de Kylian Mbappé. Alors que sa première saison sous le maillot du Real Madrid vient tout juste de se terminer, l’attaquant français est désormais dans le viseur de la justice. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale selon une information du Canard Enchaîné. La justice souhaite faire la lumière sur un don de plus de 180 000€ de Mbappé à un commandant et quatre brigadiers-chefs. Le but étant de savoir s'il s'agit d'un cadeau désintéressé ou rémunération dissimulée.
Les policiers risquent quoi ?
Invité sur le plateau de BFM TV, Thibaut Chevillard a évoqué les éventuelles sanctions dans ce dossier. « Pour les quatre policiers qui ont touché les 30 000€, la question n’est pas tranchée. Un fonctionnaire n’ a pas le droit de toucher un cadeau, une invitation, c’est la même chose pour les policiers. Parce qu’il y a un risque de corruption qui n’est pas à écarter. S’il est avéré que Mbappé a donné de l’argent, cette somme pourra être reversée plus tard à l’État qui sera chargé de l’employer autrement » a confié le journaliste de 20 Minutes.
Les policiers se défendent
Par contre, la situation du commandant est plus sensible en raison de son poste et de se relation avec Mbappé. « C’est plus compliqué pour le commandant, qui va passer en conseil de discipline en automne prochaine (...) L’IGPN s’est particulièrement intéressé au rôle du commandant de ces cinq policiers, et se demande s’il n’a pas réaliser un travail de sécurité privée pour Mbappé puisqu’il l’a accompagné au Cameroun lors de déplacements personnels » a déclaré Chevillard. Interrogé ce vendredi, l’avocat du commandant assure que le don du joueur était « licite ».