«Je savais qu’il n’allait pas bien» : Lamine Yamal, la terrible agression
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Invité du podcast « Resonancia de corazón », Lamine Yamal a eu l’occasion de revenir sur les moments forts de sa, concernant sa carrière sportive mais également son parcours personnel. La star du FC Barcelone s’est notamment livrée sur l'agression subie par son père, poignardé l'été dernier à Mataró, son quartier d'enfance.

L’an dernier, Mounir Nasraoui, le père de Lamine Yamal, avait été poignardé sur un parking situé dans son quartier de Rocafonda à Mataró, où a grandi le crack du FC Barcelone. Une agression dont il s’était remis et sur laquelle est revenu l’attaquant de 18 ans, logiquement touché en apprenant la nouvelle.

« Je savais que mon père n'allait pas bien »

« J'étais dans la voiture, je venais d’acheter des vêtements. J'étais avec mon cousin. Ma cousine m'appelle et me raconte ce qui s'est passé. Je commence à recevoir des appels et à ce moment-là, j'étais encore un enfant. La première chose que je fais, c'est de descendre de la voiture et d'essayer d'aller à la gare pour me rendre à Mataró, mais à ce moment-là, j'étais déjà footballeur. Je savais que mon père n'allait pas bien, car il avait été poignardé. Je voulais aller à Mataró pour voir ce qui se passait. Mon cousin ne m'a pas laissé monter dans le train. Ils m'ont enfermé à la maison, j'essayais de sortir, mais ils ne me laissaient pas », raconte Lamine Yamal dans le podcast « Resonancia de corazón », rapporté par le quotidien AS.

« Des moments difficiles »

« Ce furent des moments difficiles, poursuit l’attaquant du Barça. Le lendemain, j'avais un entraînement et j’y suis allé. Je voyais que je ne pouvais rien faire. Je l'ai appelé et il m'a dit de rester calme et de ne pas m'inquiéter. Je suis allé le voir à l'hôpital le lendemain matin et ensuite, tout s'est apaisé. »

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