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«Une exécution en place publique» : Le Graët prépare sa revanche

«Une exécution écrite en place publique» : Le Graët prépare sa revanche
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Mis en retrait de son poste de président de la FFF, Noël Le Graët est également dans le viseur du Ministère des Sports après le premier rapport de l’audit réalisé à la fédération. Le dirigeant breton ne digère pas sa situation et tente d’apaiser le climat en multipliant les coups de fil avec le monde amateur. 

Alors que le mois de février touche à sa fin, la situation de Noël Le Graët est toujours aussi complexe. Accusé de harcèlement moral et sexuel, le dirigeant breton a été mis à pied de son poste de président de la FFF. Dans le même temps, le rapport sur l’audit réalisé par le Ministère des Sports est tombé et Noël Le Graët n’est pas du tout épargné. Une situation qu’il n’accepte absolument pas.

Le Graët tente de se défendre

Noël Le Graët décrit ce rapport comme une « exécution écrite en place publique ». L’ancien président de l’EA Guingamp se met dans la peau d’une victime et estime n’avoir commis aucune faute grave, hormis quelques maladresses, dont ses propos sur Zinédine Zidane. « Zidane au Brésil ? Je n'en ai rien à secouer, il peut aller où il veut! Il peut aller où il veut, dans un club… sélection, j'y crois à peine en ce qui le concerne », avait lancé Le Graët sur RMC. Ces derniers jours, il tente donc se racheter. 

«Il veut adoucir l’image catastrophique qu’il a»

D’après les informations de RMC Sport, Noël Le Graët multiplierait les coups de téléphone avec des responsables du monde amateur. L’idée est simple : redorer son image. L’un d’entre eux, interrogé par RMC, pense avoir cerné l’objectif de Le Graët : « Allumer des contre-feux. Il veut adoucir l’image catastrophique qu’il a désormais ». « Veut-il le chaos, l’humiliation, entrainer le comex dans sa chute et ajouter à une crise d’image une crise politique ou veut-il montrer l’élégance qui lui reste en préservant l’institution qu’il a dirigée ? », déclaré de son côté un président de ligue. Noël Le Graët n’est pas tiré d’affaire…

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