Un joueur de Deschamps se fait humilier, il sort du silence
Jean de Teyssière

Mardi soir, l'équipe de France disputait son dernier match de l'année civile, en Grèce. Après avoir ouvert le score par l'intermédiaire de Randal Kolo Muani en fin de première période, les Bleus ont ensuite été menés 2-1 avant d'égaliser grâce à une frappe sublime de Youssouf Fofana. Sur le deuxième but des Grecs, Jules Koundé est fautif après avoir été victime d'un petit pont - humiliation suprême au football - et est revenu sur ce fait de jeu avec beaucoup de sincérité.

L'équipe de France ne fera pas le grand chelem dans ces éliminatoires de l'Euro 2024. Après avoir remporté ses 7 premiers matchs, les Bleus n'ont pas réussi à sortir vainqueurs en Grèce et ont concédé le match nul. Mais la bonne nouvelle reste tout de même que l'équipe de France sera dans le chapeau 1 lors du tirage au sort qui aura lieu le 2 décembre prochain.

«Quand on a deux idées en tête et que l'on fait aucune des deux, ça permet à l'adversaire de prendre l'avantage»

Interrogé par Clique sur Canal +, Jules Koundé est revenu sur l'action du second but de la Grèce mardi soir (2-2), durant laquelle il a pris un petit pont : « J'ai deux choses qui se passent dans ma tête à ce moment-là. C'est que la balle, il la pousse un peu loin et j'hésite à intervenir fort. Et puis je vois que je vais être un peu en retard et je décide de retenir et c'est des choses à ne pas faire. C'est ce qui se passe quand on ne décide pas, quand on a deux idées en tête et que l'on fait aucune des deux, ça permet à l'adversaire de prendre l'avantage, donc c'est toujours regrettable. »

«Les critiques ? Ça serait mentir de dire que l'on ne regarde pas»

« Les critiques ? Ça serait mentir de dire que l'on ne regarde pas, avoue Jules Koundé. Je pense que beaucoup disent ça mais ce n'est pas tout le temps vrai. On regarde mais on a l'habitude. C'est quelque chose avec laquelle on vit, même depuis quatorze ans. Donc bien évidemment, on regarde, on lit, mais on passe à autre chose. Je veux dire, le plus important, c'est les coéquipiers, ce que pense le coach et on avance comme ça. »

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