Un joueur de Deschamps a vécu un traumatisme, il dit tout sur son calvaire
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Titulaire indiscutable au Bayern Munich, Dayot Upamecano est désormais un élément important de la défense de l’équipe de France. Mais tout n’a pas été facile pour le joueur âgé de 24 ans. En effet, il a souffert des moqueries dues à son bégaiement lors de son enfance, qu’il a réussi à surmonter grâce au football et au soutien de sa famille.

« Ce qui m'a le plus aidé, c'est d'être sur le terrain. En tant que défenseur, j'étais obligé de parler. C'était votre rôle de voir le jeu, de voir tous les joueurs, il n'y avait pas d'autre choix. » Dans un entretien accordé au Guardian, Dayot Upamecano s’est livré sur son bégaiement. Des difficultés à s’exprimer dont il a souffert durant son enfance.

«Si je parle, on va se moquer de moi»

« J'avais très peur. Quand vous bégayez, enfant, vous avez peur de parler parce que les gens se moquent de vous. C'est difficile de prendre de la distance. On se dit tout le temps : "Si je parle, on va se moquer de moi". On ne veut pas aller au tableau, ni communiquer en général, parce qu'on sait que les gens vont se moquer de nous », a déclaré Dayot Upamecano. Ce dernier a pu compter sur le soutien de ses quatre sœurs pour y faire face.

«J'ai réussi à prendre mes distances avec les moqueries»

« Elles m'ont soutenu. Elles m'ont toujours dit de parler malgré mon défaut d'élocution, même si les gens se moquaient de moi. Elles m'ont dit que je finirais par voir que les gens qui se moquaient de moi seraient ceux qui m'applaudiraient. Le plus important était que je parle. Mais c'était difficile. Elles n'étaient pas dans ma situation, car j'étais le seul à bégayer. En fin de compte, j'ai réussi à prendre mes distances avec les moqueries et à suivre les conseils que ma famille m'a donnés », a ajouté Dayot Upamecano.

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