«Trop froid», Pierre Ménès lâche l'équipe de France !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Durant sa carrière de journaliste, Pierre Ménès a notamment suivi de près l'équipe de France, couvrant même plusieurs Coupe du monde pour différents médias. Cependant, l'ancien trublion de Canal+ reconnaît qu'à partir de 2018, il a eu plus de mal à rester proche des Bleus, malgré le titre de champion du monde acquis en Russie.

Beaucoup plus discret à l'antenne ces derniers mois, Pierre Ménès a toutefois suivi de près l'équipe de France pendant plusieurs années, dans le cadre de sa profession de journaliste de sport. Peut-être d'un peu trop près. Et pour cause, il raconte qu'à partir de 2014, le lien s'est brisé compte tenu du fait qu'il se retrouvait dans le rôle d'un observateur froid sur les plateaux de télévision. Même le titre mondial de 2018, Pierre Ménès l'a vécu avec une forme de détachement qu'il ne pensait pas possible par le passé.

«J'étais très loin des Bleus»

« J'étais très loin des Bleus. Et je suis d'ailleurs resté loin des Bleus après. Je ne faisais que des émissions sur I-Télé (ex-CNews) parce que c'était le seul endroit où on avait le droit à des images. La Coupe du monde au Brésil, il y avait une page spéciale au Grand Journal avec Antoine De Caunes, c'était une période assez sympa, mais bon, ce n'était plus pareil pour moi », confie-t-il sur sa chaîne YouTube, avant de poursuivre en évoquant la façon dont il a vécu la Coupe du monde 2018.

«2018, j'étais trop observateur, trop froid sur les matches»

« Même la Coupe du monde 2018 et la victoire des Bleus, j'étais trop dans l'analyse. Et c'est vrai que quand tu suis l'équipe de France et que t'es avec eux, forcément tu deviens un peu plus supporter. D'autant plus que c'est pas compliqué d'être supporter de ta propre sélection nationale. Mais 2018, j'étais trop observateur, trop froid sur les matches », ajoute Pierre Ménès.

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