Snobé par Deschamps, il a vécu un calvaire
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Excellent au RC Lens, Jonathan Clauss a profité de ses prestations pour réaliser un transfert à l’OM, et s’imposer en équipe de France. Néanmoins, cela n’a pas suffi pour être sélectionné pour la Coupe du monde. Une déception sur laquelle est revenu Jonathan Clauss.

C'est probablement l'absence qui a le plus fait parler au sein de l'équipe de France avant la Coupe du monde. Régulièrement convoqué compte tenu de ses prestations avec le RC Lens puis l'OM, Jonathan Clauss s'attendait à faire partie du groupe qui irait au Qatar. Finalement, le Marseillais a été victime du changement tactique de Didier Deschamps qui a délaissé son temporaire 3-4-3 pour un schéma plus classique en 4-3-3 au sein duquel le piston droit de l'OM semblait moins avoir sa place. Et Jonathan Clauss raconte la façon dont il appris la nouvelle.

«J’étais dans le vide, dans le flou total»

«La veille, je me réveille à 2h du matin. J’ai eu une intuition comme quand tu passes le bac et que tu te dis ‘je ne l’ai pas’. Je pensais que ce n’était pas possible. Je tourne dans mon lit, je vais sur Twitter et je vois les premières 'infos’ qui disent que je serais hors course, pour un changement de système. J’ai une petite 'adrénaline’, je me dis 'ce n’est pas possible’. Au final, à 20h, je n’avais pas de mots. J’étais dans le vide, dans le flou total pendant une heure…», lance-t-il au micro de Canal+ avant d’ajouter qu’il n’en veut pas à Didier Deschamps qui lui a permis de porter le maillot de l’équipe de France.

«Comment en vouloir à Didier Deschamps»

«Comment en vouloir à Didier Deschamps alors que c’est celui qui m’a fait toucher l’équipe de France du bout du doigt, alors qu’il y a 10 ans j’étais au fond du gouffre ? C’est à moi de faire en sorte d’être indiscutable», ajoute Jonathan Clauss.

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