Pour le brassard de capitaine, Laurent Blanc cherche un homme de poigne. Pourquoi ne pas tester Stéphane Ruffier, qui pas hésité à alpaguer l'arbitre Philippe Kalt face à Monaco ?La scène est surréaliste. Elle a lieu hier soir lors de mi-temps entre Monaco et Montpellier, match en retard de la 2e journée de Ligue 1. Philippe Kalt vient chercher les joueurs monégasques qui mettent trop de temps à sortir de leurs vestiaires. Il tape et entrouvre la porte. Stéphane Ruffier en sort, furieux et pressé. Tellement speed qu’il ne fait que de croiser le regard de l’homme en noir mais a également le temps d’entendre ses paroles. «Eh messieurs, vous n’entendez pas la sonnette ou quoi '»
En coup de vent, le gardien de l’ASM lui rétorque un peu sympathique : «Toi, concentre-toi un petit peu sur ton match». Alors que Ruffier poursuit sa route et s’empresse de monter les escaliers pour sortir du tunnel, Kalt, surpris, lui rétorque : «Monsieur Ruffier, venez ici s’il vous plaît». Le Basque s’arrête à mi-chemin mais ne se retourne pas, faisant mine de vouloir refouler la pelouse pour aller jouer au plus vite. La scène en reste là mais le capitaine de Monaco en remet une couche à la fin de la rencontre au micro de Canal+ :
«Kalt a commencé a mettre la pression avant même le match pour nous dire qu’il allait arbitrer telle ou telle faute d’une certaine façon. OK mais qu’il fasse ce qu’il dit sur le terrain au lieu de nous emmerder ou de nous faire chier pendant la préparation. Sinon, ça ne sert à rien. Il y a eu des tacles, des coups de coude et même un penalty qu’il a oublié de siffler».
On est loin des standards des discours de langue de bois mais c’est quand même dommage qu’il ait déclaré ceci pour boucler sa diatribe : «De toute façon, à Monaco, c'est toujours le même problème. Dès que l'on gagne, tout le monde s'enflamme.» Hormis Albert de Monaco, il parle de qui au juste ?