Non, Adil ne parle pas de son poste de défenseur du Losc, qu'il va de toute façon laisser vacant l'été prochain en rejoignant Valence et la Liga. Lui parle des Bleus, qu'il ne veut plus quitter.
Laurent Blanc l’avait affirmé lors de sa prise de fonction. Le plus important est de trouver une base défensive à qui faire confiance sur le long terme. Le président a tranché et fait de Philippe Mexès et Adil Rami ses deux centraux. En poste depuis six matches, l’ancien patron de l’arrière-garde des Bleus a jusqu’ici toujours couché dans son onze type les noms du Romain et du Lillois. Un choix payant puisqu’après les débuts délicats en Norvège (1-2), la France n’a encaissé que deux petits buts.
Rami en a encore sous la semelle
Rami, heureux de cette reconnaissance et de son entente avec l’élégant Mexès, ne veut plus laisser sa place : « Je gère tout ça de mieux en mieux. Je tiens à ma place, et celui qui va vouloir me la prendre va devoir s'accrocher. Je n'ai que six ou sept sélections, et je sais que le plus dur est devant moi. Jeudi, je me suis dit "Ton rêve continue". J'ai encore des choses à prouver. Je n'ai pas déballé tout ce que j'ai dans le sac ! »
Adil devra surtout gérer son futur transfert et la découverte d’un nouveau championnat, pour ne pas se faire griller par un petit jeune bien décidé à bousculer la hiérarchie, Mamadou Sakho.