Alors que Didier Deschamps s'apprête à quitter son poste de sélectionneur de l'équipe de France après la Coupe du monde 2026, Zinedine Zidane est pressenti pour prendre sa succession. Jamel Debbouze, ami et fervent admirateur du Ballon d’Or 1998, exprime à la fois son enthousiasme et ses appréhensions face à ce retour chez les Bleus.

C’est désormais acté, Didier Deschamps ne sera plus à la tête de l’équipe de France au terme de la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord. Une page qui se tourne pour le football tricolore alors que l’ancien de l’OM est en poste depuis 2012. Pour lui succéder, le nom de Zinedine Zidane est déjà sur toutes les lèvres. Jamel Debbouze, l’un de ses amis, ne cache pas son envie de le voir débarquer, sans masquer ses craintes.
Zidane à l’OM : Il change d’équipe !
— Le 10 Sport OM (@le10sport_om) February 18, 2025
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« Je pense qu'on va regretter, peu importe qui sera derrière »
« Ça me fait peur pour lui parce qu'il sera exposé et critiquable et ça va m'énerver, reconnaît au micro de RTL l’acteur, à l’affiche du film "Mercato" qui sort en salle mercredi. Mais très heureux car qui de mieux que Zizou après un monstre comme Didier Deschamps ? Je pense qu'on va le regretter, peu importe qui sera derrière. Didier a fait un tel travail, il a été tellement intelligent, il nous a emmenés au sommet ! Ça va être très dur de faire mieux que lui mais pour autant il n'y a que Zizou qui peut reprendre la partition ».
« Les gens qui nous ont fait rêver, on peut leur embrasser les pieds »
Jamel Debbouze n’a jamais caché son admiration pour Zinedine Zidane, l’une de ses idoles de jeunesse après la Coupe du monde 1998. « Tant qu'on est fasciné par des gestes, on est sauvé. La reprise de volée de "Zizou Christ" contre Leverkusen, en finale de la Ligue des champions 2002 (avec le Real Madrid, 2-1), c'est ça qui m'anime, confiait-il récemment dans les colonnes de L’Équipe. Du fond du cœur. Vous, ma mère, les juifs, les musulmans, les cathos, les bouddhistes, la terre entière, tout le monde a compris ce que j'ai voulu dire. Les gens qui nous ont fait rêver, on peut leur embrasser les pieds. Le foot est un des rares endroits où on peut encore rêver, avec le théâtre et le cinéma aussi. Mais aujourd'hui, la machine à rêves est cassée en banlieue. Il n'y a plus de lueur d'espoir. »