Raymond Domenech va sortir un livre dans lequel il se livre sur les événements qui se sont déroulés en Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2010. Dans Tout seul, il n’épargne personne. Ses explications vous ont-elles convaincus ? C’est notre sondage du jour.
Raymond Domenech va sortir un livre le 21 novembre dans lequel il revient sur l’épisode de la Coupe du Monde 2010 où les joueurs avaient pris le pouvoir dans le vestiaire le renvoyant à un rôle de porte-parole. Il avait relayé les paroles écrites par les joueurs dans une lettre. Dans son bouquin, il s’en prend de manière virulente à Franck Ribéry, Samir Nasri, Yoann Gourcuff et donne sa version des faits sur les propos de Nicolas. Anelka.
Oui, son groupe était ingérable
Dans son bouquin, l’ancien sélectionneur des Bleus explique à quel point il n’avait plus la main mise sur son groupe. Tour à tour, il évoque « la diva susceptible Ribéry », « le candide Gourcuff » et Nasri qui ne pense qu’à lui. Le point d’orgue de ce malaise collectif fut les paroles d’Anelka lors de la mi-temps du match France –Mexique (0-2). La goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Non, il cherche à redorer son image
Domenech n’était jamais clairement revenu sur cet épisode de l’histoire. Certains pourront lui reprocher de vouloir se racheter une conduite et rappelleront que le sélectionneur des Bleus avait une façon bien à lui de communiquer avec la presse. Une image restera de son passage à la tête de l’équipe de France : celle de lui demandant en mariage sa compagne après la défaite en finale de la Coupe du monde 2006 contre l’Italie.
Oui, mais il reste le responsable
Les entraîneurs sont souvent ceux qui payent le tribut des mauvais résultats de leur équipe car ils sont les responsables du vestiaire. C’est la même chose pour un sélectionneur qui se doit de trouver la bonne alchimie dans son groupe pour que sur le terrain se créent des automatismes, chose que Domenech n'a pas réussi à faire pendant cette compétition. En dehors du terrain, il doit inspirer la sérénité et le calme. Ce ne fut pas toujours le cas pour Domenech, qui n’a pas toujours trouvé les bons mots pour ses joueurs comme il le dit lui-même dans son livre. « Cette équipe est incapable de se transcender et j'y suis certainement pour quelque chose. Je me suis trompé totalement. Je suis humilié de m'être autant trompé ».
Non, le vrai fautif c’est lui !
Si l’on refait l’histoire, Raymond Domenech aurait pu être plus proche de ses joueurs, leur parler plus avant d’en arriver au clash. Il aurait pu éviter que son groupe ne se rebelle contre lui en faisant respecter l’ordre. Il a fait tout le contraire lorsqu’il est descendu du bus pour lire la lettre des joueurs devant toute la presse, le rendant soumis à son groupe. Le vrai fautif, c’est lui.