Le jour où Ribéry a giflé Arbeloa
La rédaction

Franck Ribéry et Alvaro Arbeloa vont être face-à-face pour cette rencontre opposant l’Espagne à la France. Un duel qui commence déjà à dater avec quelques accrochages...

3 mars 2010 : Ribéry gifla Arbeloa
L’équipe de France affronte l’Espagne au Stade de France dans un match que les Espagnols vont dominer de la tête et des épaules (2-0). C’est l’époque où Ciani prenait le bouillon face à Fernando Torres. Autant dire une vieille époque... Lors de ce match, Franck Ribéry bataillait encore pour évoluer à gauche et Raymond Domenech avait choisi de l’aligner à droite. Vicente Del Bosque avait alors opté pour Arbeloa sur le côté gauche histoire de bloquer le Munichois. Un marquage sévère d’Arbeloa avait fortement déplu à Ribéry, qui ne l’avait pas caché à l’arbitre de l’époque. Pour calmer sa frustration, Ribéry donnera même une gifle non sanctionée...

17 avril 2012 : Ribéry s’offre un but
Deuxième duel entre Ribéry et Arbeloa lors de la demi-finale aller de Ligue des champions, cette saison. Et si, au Stade de France, Arbeloa avait plutôt remporté le duel, Ribéry va prendre lors de cette rencontre une revanche éclatante. Le défenseur madrilène va énormément souffrir face à un Ribéry déchaîné qui, en prime, ouvrira le score pour le Bayern Munich. Un duel où les deux vont régulièrement s’expliquer sur la pelouse, Ribéry reprochant notamment à Arbeloa d’abuser des plongeons...

25 avril 2012 : La belle faute d’Arbeloa sur Ribéry
Match retour à Bernabeu entre le Real Madrid et le Bayern Munich. Si Alvaro Arbeloa, lors de cette rencontre, souffrira beaucoup moins que lors du match aller, Arbeloa va tout de même se signaler avec une faute bien grossière sur Ribéryqui lui vaudra d’ailleurs un carton jaune.

L’avis d’Arbeloa sur Ribéry aujourd’hui: « C'est un joueur magnifique. Il est très déstabilisant et c’est très difficile à défendre, non seulement en raison de sa technique, de son physique, mais aussi parce qu'il se déplace très bien, qu’il change constamment de position. Il ne joue pas 90 minutes collé à la ligne de touche. Il cherche à jouer entre les lignes. Il est difficile à arrêter. »