«Je peux partir en vrille»... Thierry Henry se lâche sur son calvaire
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Récemment nommé entraîneur de l’équipe de France Espoirs, Thierry Henry va connaître un troisième poste d’entraîneur principal. Après des passages mitigés à l’AS Monaco mais également à l’Impact de Montréal, le Français pourrait enfin lancer sa carrière de coach. L’ancienne gloire de l’équipe de France est d’ailleurs revenue sur son passage très compliqué personnellement au Canada.

Un passage compliqué pour Thierry Henry au Canada

Mais après des débuts ratés, Thierry Henry décide de rebondir en MLS, et plus précisément au Canada où il deviendra l’entraîneur de l’Impact de Montréal en novembre 2019. Mais malgré des résultats intéressants, le monde du football international est alors frappé par la crise de Covid-19, laissant ainsi place à de nombreux confinements. Après avoir passé l’intégralité de l’année 2020 confiné loin de ses proches, Thierry Henry annonçait son départ de la franchise canadienne en février 2021. De retour sur un banc après avoir été nommé entraîneur de l’équipe de France Espoirs le 29 août dernier, l’homme aux 51 buts avec les Bleus s’est confié sur ce passage compliqué au Canada.

« J’étais en mode tueur »

Dans un entretien accordé à Téléfoot, Thierry Henry déclare : « L’année Covid m’a beaucoup changé. Elle m’a rendu humain. À un moment, j’étais en mode robot, j’étais dans mon truc. J’aime rigoler, mais ça ne se voyait pas. J’étais en mode tueur. Quand je suis parti à Montréal, période Covid, tu fais hôtel-terrain d’entraînement, hôtel-match. Tu ne rentres jamais chez toi. J’ai arrêté parce que je me suis dit si je refais une année comme ça, je peux partir en vrille ».

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