Et pourquoi pas Malouda a droite
La rédaction

Florent Malouda, l'un des rares Bleus en forme, n'aurait rien de ridicule sur le côté droit des Bleus. Un flanc qui échappe de plus en plus à Sidney Govou.

A la lecture du onze de départ de l’équipe de France face à l’Uruguay, une excellente idée en a chassé une médiocre : la présence d’Abou Diaby et l’absence de Florent Malouda. Le10sport.com est déjà revenu sur le souci que lui posait cette composition d’équipe en ouverture d’une Coupe du monde. Voici l’heure de proposer des alternatives. Celle qui semble la plus consensuelle, et peut-être la plus efficace, saute aux yeux. Si Raymond Domenech souhaite titulariser Diaby, et personne ne lui en voudra, il doit penser à modifier un joueur de côté. Face à la Celeste, l’apport de Franck Ribéry sur le flanc gauche a été porteuse pendant une période même si l’impact du Bavarois s’est étiolé au fil du match. Son pendant à droite, Sidney Govou, a été transparent. Manque d’idées, de puissance, de vitesse et même d’initiatives. Déjà peu en vue durant les matches de préparation, il semble temps d’en changer. Mathieu Valbuena, son remplaçant légitime, peut apporter mais son inexpérience le dessert irrémédiablement. Un rôle d’«impact player» lui conviendrait mieux.

«Robben et Messi le font bien..»
Et Ribéry à droite, pour rééquilibrer le tout ? L’ancien Marseillais a été clair : il veut jouer à gauche et personne ne pourra l’en déboulonner. Pour que tout le monde y trouve son compte, pourquoi donc ne pas tester Malouda à droite ? La saison et les matches de préparation du joueur de Chelsea lui offrent une légitimité dans le onze de départ. Sa présence n’altérerait en rien le schéma de jeu des Bleus et apporterait même du muscle, de l’envie et de la vitesse. Robert Pires est déjà un grand fan de l'idée : «C’est vrai qu’il est gaucher mais justement ! De cette façon, il pourrait encore mieux rentrer dans le terrain pour exploiter sa frappe de balle. Très puissante. Arjen Robben le fait avec les Pays-Bas et Lionel Messi avec l’Argentine. Pourquoi pas Flo avec la France ?», a-t-il confié. Un petit bémol toutefois puisque Malouda n’est pas un pur joueur de percussion, d’infiltration ou même taillé pour les petits espaces. Son entrée a pourtant donné du sang à l’attaque tricolore. En un quart d’heure, il a frappé une fois au but, soit presque autant que Govou en 75 minutes ! «On a senti que c’était une frappe de joueur en forme», a alors fait savoir Jean-Michel Larqué. Pendant une Coupe du monde, étirée sur une courte période d'un mois tout au plus, c’est une denrée indispensable dans un groupe.