Invité à revenir sur ses propos après la défaite de la Belgique en demi-finale de la Coupe du monde contre l'équipe de France, Thibaut Courtois fait son mea culpa.
« Je ne dirai pas que l’équipe en face était meilleure que nous. Ils ont défendu à 11 à 35 mètres du but, ils ont fait ça tout au long du tournoi. » Après la défaite de la Belgique contre l'équipe de France en demi-finale de la Coupe du monde (0-1), Thibaut Courtois n'avait pas caché sa frustration suite à l'élimination des Diables Rouges. Le portier belge estimait que les Bleus avaient un jeu trop défensif et assurait que l'élimination des siens étaient injustes. Dans les colonnes du magazine belge Sport-Foot Magazine, Thibaut Courtois est revenu sur ses propos et fait son mea culpa assurant qu'il avait réagi à chaud.
«C’était leur droit, on avait fait la même chose contre le Brésil»
« Si t’es un vainqueur, tu ne peux pas dire que tu n’as pas, encore aujourd’hui, en travers de la gorge le match contre la France. La Coupe du monde, ce n’est que tous les quatre ans. C’est long. Arriver où on est arrivés, c’est difficile. Mais les Français étaient meilleurs que nous, c’est comme ça. Ce n’est pas ce que j’ai dit juste après la rencontre ? Le truc, c’est que les joueurs et les supporters ont mal interprété ce match. Les Français ont défendu pendant les 20 ou 25 dernières minutes. Alors, sur le coup, en sortant du terrain, on n’avait que ça comme image. Tu dois te mettre dans notre peau. Tu sors du terrain, et deux minutes après, tu dois faire une interview. Le dernier truc dont tu te souviens, c’est la dernière demi-heure. Et le score. J’ai dit que les Français n’avaient fait que défendre parce que j’avais en tête des images d’Olivier Giroud et Antoine Griezmann en train de défendre dans leur rectangle. À ce moment-là, j’oubliais qu’ils avaient eu des occasions, que j’avais dû faire des arrêts, que Kylian Mbappé avait été dangereux. Simplement, ils ont mis le premier but puis ils ont défendu. C’était leur droit, on avait fait la même chose contre le Brésil. À 2-1, on n’était presque plus sortis. Tout ça pour dire que, quand tu viens de perdre une demi-finale de Coupe du Monde, tu ne vois que le négatif. »