Si la France ne participait pas à la Coupe du monde, cela serait vécu comme une désillusion au Brésil selon un ancien pensionnaire de Ligue 1.
L’équipe de France saura mardi soir si elle participera ou non en juin à la prochaine Coupe du monde brésilienne. Pour cela il faudra déjà tenter de revenir à hauteur de l’Ukraine qui compte deux buts d’avance après le match aller des barrages, puis passer devant. Dans le cas contraire, les Bleus n’iraient pas au Brésil. Ce qui n’est pas envisageable pour Juninho, l’ancien joueur de l’OL interrogé par Le Parisien.
« LES BRÉSILIENS SERONT DERRIÈRE LES BLEUS »
« C’est très important pour nous de voir la France se qualifier. Nous respectons beaucoup cette sélection. Elle ne nous fait pas peur, mais, quelque part, on la redoute un peu. Tout a commencé au Mondial 1986, puis il y a eu la finale de 1998 et la défaite en 2006. Ça fait beaucoup. La France a tout simplement gagné notre respect. Sans elle, il manquerait quel- que chose au Mondial. On espère qu’elle va passer. Les Brésiliens seront derrière les Bleus » a expliqué le Brésilien.
« LES BRÉSILIENS RESPECTENT LE FOOT FRANÇAIS »
Pourtant une rivalité est née entre la France et le Brésil. Une rivalité purement et seulement footballistique. « Une rivalité s’est installée, mais elle est saine. On n’a pas peur d’eux. On sait que les Français nous respectent et je peux vous dire que les Brésiliens respectent le foot français. Platini est respecté, Zidane aussi, maintenant, c’est Ribéry... Désormais, on connaît tous les joueurs français. Le parcours de Lyon a aussi aidé à faire connaître la France et son football. »