Désigné comme l’un des meneurs de la fronde de Knysna, Franck Ribéry avait écopé de trois matchs de suspension. Le retour n’a pas été si facile…
Franck Ribéry ne gardera pas un bon souvenir de sa 50ème sélection. Le 29 mars 2011, le milieu du Bayern Munich est hué à son entrée sur la pelouse du Stade de France. Loin d’être acquis, son retour au premier plan et dans le cœur des supporters français a pourtant lieu grâce à des performances de haute volée et des sorties médiatiques plus maîtrisées.
« AVANT, J’ÉTAIS CRISPÉ »
« On ne peut pas toujours être parfait dans la vie. J'ai vécu des expériences compliquées mais j'ai retrouvé mon meilleur niveau. Je sais ce que je peux faire quand je suis bien, quand je me sens libre. Depuis deux ans et demi, je suis au top. Je ne suis plus blessé. Je me sens vraiment bien dans ma tête. Les matches amicaux qui ont précédé l'Euro ont changé beaucoup de choses. Avant, j'étais crispé. Je voulais tellement bien faire que je forçais mes actions. Et je ne passais pas. »
« JE NE ME SUIS PAS CACHÉ »
Désormais considéré comme l’arme numéro 1 des Bleus, Franck Ribéry savoure dans les colonnes de L'Equipe : « Ça fait plaisir. L'important, c'est ce plaisir retrouvé, similaire à celui que j'ai toujours pris au Bayern Munich. Avec le public, il y a à nouveau un vrai échange. Je m'éclate. Quand Laurent Blanc m'a rappelé (en mars 2011), j'ai dû faire front. Ce fut très dur, mais je ne me suis pas caché. Depuis, j'ai montré que je voulais vraiment revenir, que l'équipe de France était importante pour moi. »