Suite à la sortie médiatique de Franck Ribéry au sujet de sa blessure, le journaliste de L’Equipe Vincent Duluc n’a pas manqué de souligner le timing douteux de la star du Bayern Munich.
Attendu comme l’un des principaux acteurs du Mondial brésilien, Franck Ribéry a finalement dû renoncer à sa troisième Coupe du monde, vaincu par les douleurs au dos qui lui pourrissent la vie depuis des mois. S’il n’est plus présent dans le groupe France, son cas continue de faire débat et une polémique concernant son mode de traitement oppose le staff médical des Bleus à celui du Bayern Munich.
« IL N’EN POUVAIT PLUS DES PIQÛRES »
Franck Le Gall, le médecin des Bleus, a ainsi remis en cause les méthodes du Dr. Müller-Wohlfahrt qu’il considère comme responsable du forfait de Ribéry : « Franck appartient à un club où le mode de traitement de toutes pathologies, quelles qu'elles soient, se fait à base de piqures. Il peut y en avoir dix, vingt, vingt-cinq, quarante par pathologie. On aurait pu choisir de lui faire des infiltrations, ce qu'on n'a pas fait. À un moment, il n'en pouvait plus des piqûres, donc on ne l'a pas fait parce qu'il a peur des piqures ».
« UN SENS DU TIMING QUI CONFINE AU GÉNIE »
Problème ? Franck Ribéry a tenu à réagir. « Je n’ai pas peur des piqûres, mais je ne souhaitais pas me faire injecter de la cortisone par le médecin français. Je sais que ce n’est pas bon. Je ne peux pas accepter qu'on fasse des reproches au Dr. Müller-Wohlfahrt », a-t-il déclaré à l’agence de presse allemande SID. Une sortie médiatique qu’a peu goûté le journaliste de L’Equipe Vincent Duluc, qui juge déplorable le timing de la star du Bayern. « En taillant le docteur des Bleus la veille du 1er match, Ribéry à un sens du timing et de l'intérêt collectif qui confine au génie », a-t-il lancé sur son compte Twitter.
En taillant le docteur des Bleus la veille du 1er match, Ribéry à un sens du timing et de l'intérêt collectif qui confine au génie.
— vincent duluc (@vincentduluc) 14 Juin 2014