Équipe de France - Nasri : « J’ai perdu pas mal de temps »
La rédaction

Dans un entretien accordé à BeIn Sport, Samir Nasri a évoqué la Coupe du monde au Brésil, son histoire compliquée avec les Bleus et le rôle qu’il espère y tenir dans les années à venir.

Non-retenu par Raymond Domenech pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, Samir Nasri en garde une blessure profonde mais assure ne pas être animé par un esprit de revanche. « Non parce qu’il ne faut pas avoir un esprit revanchard parce qu’à un moment donné tu vas te tromper d’ennemi et c’est pas ce qu’il faut. Ce qui est fait est fait, il faut tourner la page et puis voilà. Je n’ai pas joué cette Coupe du monde et quand on voit ce qu’il s’est passé, c’est tant mieux dans un sens. Il ne faut pas être revanchard, il faut apprécier les bons moments et en profiter au maximum. »

« LA COUPE DU MONDE EST LE PLUS BEAU TROPHÉE POUR UN FOOTBALLEUR »

En profiter et tenter de réaliser le rêve de tout footballeur en soulevant une Coupe du monde. « Gagner la Coupe du monde, bien sûr, c’est gagner le plus beau trophée pour un footballeur. C’est avec son pays, ça a une dimension extraordinaire. La Ligue des champions, ça ne boxe pas dans la même catégorie. Avec son club, oui c’est la plus belle compétition mais la Coupe du monde, c’est la Coupe du monde », explique-t-il au micro de BeIn Sport avant d’évoquer le rôle qu’il espère assumer avec les Bleus.

« ÊTRE IMPORTANT EN ÉQUIPE DE FRANCE ME TIENT À CŒUR »

« Être important en équipe de France, c’est quelque chose qui me tient à cœur parce que j’ai ce truc-là où je me dis que j’ai perdu pas mal de temps en équipe de France. Comme je l’ai dit, ça viendra naturellement et ça ne pèsera pas sur mes performances. On ne peut pas s’inventer leader du jour au lendemain. J’arrive à parler, à communiquer avec mes coéquipiers mais il ne faut pas forcer la chose, il faut que ça vienne naturellement et quand tu es bon et que tu as du poids, tes coéquipiers se rapprochent et ça vient naturellement. Il ne faut pas forcer les choses. Si d’aventure je devais devenir un leader de cette équipe, ça se fera naturellement. Il ne faut pas forcer les choses. »

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