Équipe de France : La révolution de Deschamps fait réagir le vestiaire
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Comme l’a annoncé Didier Deschamps, l’équipe de France évoluera dans une défense à quatre durant la Coupe du Monde au Qatar, et le sélectionneur national abandonne donc le système utilisé ses derniers mois à trois derrière. Benjamin Pavard, pour qui cette petite révolution change tout, réagit à cette annonce.

Mercredi, après avoir communiqué la liste des 25 joueurs de l’équipe de France convoqués pour la Coupe du Monde au Qatar, Didier Deschamps a fait une grande annonce en conférence de presse. Le sélectionneur national, qui avait pris pour habitude ces derniers mois d’évoluer avec trois défenseurs centraux et deux pistons sur les côtés, a finalement décidé de repasser à un système plus classique à quatre derrière.

« C’est mieux, plus adapté »

« Évidemment, l'option n'est pas une défense à trois. C'est toujours une longue réflexion après l'analyse de ce qu'on a fait, d'une grande réflexion avec le staff, les joueurs. On a fait de bonnes choses dans ce système (à 3), mais on a aussi été beaucoup en difficulté, en déséquilibre. Pour exister dans une grande compétition, ça ne va pas nous faire gagner. Il faudra mieux défendre. Je suis convaincu que c'est mieux, plus adapté », a indiqué Deschamps pour justifier cette décision. Et certains joueurs de l’équipe de France ont réagi.

« C’est complètement différent »

Interrogé dans les colonnes de L’EQUIPE, Benjamin Pavard a évoqué les changements avec ce passage à quatre défenseurs : « C’est complètement différent. Les rôles de piston et de latéral ne sont pas du tout les mêmes. Comme piston, tu joues presque à deux postes et du dois être beaucoup plus offensif. Comme latéral, le plus important, c’est de bien savoir défendre et ensuite tu peux te projeter si tu sens qu’il y a des espaces. Tu es défenseur d’abord. L’apport offensif, ça doit se faire sans déséquilibrer l’équipe », analyse Pavard.

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