Équipe de France : «J’aurais aimé que Zidane ne tape pas Materazzi au sternum, mais en pleine tête»
La rédaction

Benni McCarthy, ancien attaquant du FC Porto et de la sélection sud-africaine, s’est rappelé au bon souvenir de Marco Materazzi.

La scène fait assurément partie des compilations des tacles les plus dangereux, qui circulent sur le net. Alors au FC Porto, l’attaquant sud-africain Benni McCarthy a croisé la route de Marco Materazzi, rugueux défenseur central de l’Inter Milan. L’Italien s’était rendu coupable d’une dangereuse semelle au niveau du genou du natif du Cap, un geste qui méritait sans aucun doute un carton rouge, tant le coup était violent.

« Materazzi a failli me tuer le genou »

Par conséquent, lorsque Benni McCarthy a vu son ancien ennemi terrassé par un coup de boule de Zinedine Zidane, lors de la finale de la Coupe du monde 2006 entre la France et l’Italie, cela ne l’a pas laissé insensible. « J’aurais aimé que Zidane ne tape pas Materazzi au sternum, mais en pleine tête », a assuré l’ancien attaquant des Bafana Bafana, dans une interview accordée à So Foot. « Il a failli me tuer le genou. Il est arrivé par-derrière et il m'a fait une prise de karaté par-derrière au niveau du genou. Si je n'étais pas tombé, si j'étais resté debout, mes deux genoux étaient morts. Je pense que ma carrière était terminée ». Quelque part, l’ancien numéro 10 des Bleus n’a fait que rendre justice lors de son coup de boule sur Marco Materazzi.

Zidane se remémore son coup de boule…

Justement, Zinedine Zidane est récemment revenu sur son célèbre geste, livrant les dessous de sa réaction. « Il faut savoir que sur un terrain, finale de Coupe du monde ou pas, les insultes peuvent fusées. Elles sont parfois violentes, mais on est habitué » a confié l’ancien meneur de jeu de l’équipe de France. « Un jour ordinaire, je n’aurais pas réagi. Sauf que ce jour-là précisément, ma maman venait de rentrer en urgence à l’hôpital, je venais de l’apprendre... Alors, le contexte, le stress, la pression, tout à coup, on ne laisse pas passer l’insulte de trop, celle que ma mère n’aurait pas accepté... et ça part ».

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