Interrogé sur l’image des footballeurs dans les colonnes du Parisien, Karim Benzema avoue ne pas comprendre certaines critiques.
Conscient d’avoir vécu le passage le plus compliqué de sa carrière en n’inscrivant pas le moindre but en 1222 minutes sous le maillot bleu, Karim Benzema n’a pas accepté toutes les critiques, surtout lorsqu’elles concernaient des membres de sa famille. Par ailleurs, l’international français du Real Madrid pense que les footballeurs sont victimes de préjugés trop faciles.
« SI J’ÉTAIS UNE RACAILLE… »
« Ce qui me rend fou, c’est cette histoire de casque sur les oreilles. Je ne vois pas le rapport entre porter un casque et ne pas être concentré ou bien éduqué. T’as un casque, t’es une racaille ? Sérieusement... Si j’étais une racaille, je ne jouerais pas au foot ! On juge beaucoup trop les footballeurs sur un détail. Et on ne s’intéresse pas à comment ils jouent mais comment ils sont, leur façon d’être. Je préférerais qu’on s’arrête à ce qui se passe sur un terrain. Les coupes de cheveux, qu’est-ce qu’on en a à faire ? On commente les miennes, ça me fait marrer mais c’est lourd ! »
« BRANCHÉ VARIÉTÉS FRANÇAISES »
Interrogé sur ce qu’il y avait de plus surprenant dans son Ipod, Karim Benzema n’a rien caché : « Charles Aznavour. « Hier encore j’avais 20 ans »… C’est grâce à mon père que j’écoute Aznavour. Je passe aujourd’hui les chansons qu’il écoutait et que j’entendais quand j’étais petit. Je suis branché variétés françaises ».