Contre toute attente , ou presque, Laurent Blanc et la FFF se sont séparés après l’Euro 2012. Pour le président Noël le Graët, ce divorce est le fruit d’un consentement mutuel.
« Je suis parti parce que mon employeur ne voulait pas me renouveler. La proposition n'est jamais venue. Quand ton employeur met du temps, tu finis par décider pour lui ». Voilà ce qu’affirmait Laurent Blanc, il y a une semaine, sur le plateau de Canal +. Après un départ qui avait étonné observateurs et spectateurs, l’ancien sélectionneur mettait ainsi en cause le président de la Fédération Française de Football. Ce dernier, interrogé aujourd’hui sur les ondes de RMC, adoucit ces propos. Pour Noël Le Graët, ce sont les deux parties ne voulaient pas prolonger l’aventure.
« On ne s’est pas retrouvés à certains moments »
Le patron de la FFF rétablit sa vérité : « Ce n’est pas tout à fait ça. Si je l’avais souhaité, j’aurais fait une proposition. On a bavardé très courtoisement mais il n’y a pas eu de volonté farouche de sa part, comme de la mienne. On ne s’est pas retrouvés à certains moments. J’ai beaucoup d’estime pour sa carrière de footballeur. L’homme a réussi, il a fait progresser l’équipe de France. Mais voilà, il n’y a pas eu de souhaits réciproques pour trouver un accord aux moments des négociations ».
« Le patron, c’est moi »
Et à ceux qui pensent que Laurent Blanc méritait de poursuivre son aventure à la tête des Bleus, Noël Le Graët donne sa version des faits : « Je suis le président, c’est incontestable, donc le patron, c’est moi. Je le répète, il n’y avait pas d’envies mutuelles lors des négociations. Il a atteint son objectif sportif mais il n’y avait marqué nul part que le contrat serait prolongé. Ni lui ni moi ne le souhaitions vraiment. Au fils des jours, il est apparu qu’on n’avait pas d’avenir en commun important ».