EDF : la récupération spectaculaire de Yann MVila
La rédaction

Victime d’une entorse à la cheville droite dès les premières secondes de jeu face à la Serbie, Yann M’Vila travaille actuellement avec un préparateur physique de l’équipe de France. Et même s’il ne devrait pas disputer le premier match face à l’Angleterre, l’évolution de sa blessure est surprenante.

La première prévision était la bonne : Yann M’Vila n’a que très peu de chances d’être opérationnel lundi. Laurent Blanc ne prendra certainement pas le risque de l’exposer au jeu rugueux anglais, même si le Rennais récupère beaucoup plus rapidement que prévu.

Moins de deux semaines pour une entorse ! M’Vila serait en effet sur le point de réintégrer le groupe dans les prochains jours : « L'évolution est spectaculaire, mais on ne va pas s'enflammer. On n'est pas très optimiste pour le 11. On va augmenter sa charge de travail et voir si sa cheville regonfle ou si elle lui fait mal. On sera très attentif au ressenti du joueur », a déclaré Fabrice Bryand, médecin de l’équipe de France. Blessé le 31 mai, M’Vila pourrait donc récupérer d’une entorse en moins de deux semaines. En attendant, il sera vraisemblablement remplacé par Alou Diarra.

L’infirmerie se vide Un temps annoncé incertain, Steve Mandanda sera bel et bien présent : « Il nous a fait très peur. Il souffre d'une petite inflammation au niveau du tendon derrière le genou droit, mais ça se passe bien. Hier (jeudi), on n'a pas pris de risque parce qu'on s'entraînait sur un terrain synthétique (en raison de l'orage qui s'est abattu sur Donetsk), mais initialement, il devait s'entraîner. » Dernier homme à ce poste, Blaise Matuidi, dont l’évolution est « très satisfaisante », sera lui aussi de la partie après des douleurs ressenties aux ischio-jambiers : « Il a commencé un programme particulier. Il est en train de ré-accélérer, on va le ramener progressivement. Tout dépendra de comment il va réagir. » Laurent Blanc pourra donc compter sur l'intégralité de ses milieux à partir du match face à l’Ukraine le 15 juin. L’infirmerie des Bleus se vide alors que les médecins anglais travaillent dur... De bon augure ?

Eric Bethsy