A la sortie du dîner amical organisé jeudi à la FFF entre le Club France et quelques invités d'envergure, Noël le Graët a fait savoir que le poste de manager des Bleus pouvait être envisagé. Mais seulement après la Coupe du Monde. Ils ont bien mangé, bien bu. Ils ont aussi bien parlé. Beaucoup parlé. Réunis jeudi soir lors d’un dîner au siège de la FFF, dans le XVe arrondissement de Paris, le Club France et quelques invités de poids ont longtemps parlé d’un sujet bien précis : ce fameux poste de manager venant prêter main forte au sélectionneur. Jean-Michel Aulas, Gérard Houllier et Gervais Martel devront attendre cinq mois. Au moins. Noël Le Graët, vice-président de la Fédération, a écarté cette hypothèse avant la Coupe du Monde qui démarrera en juin : «Un manager de l'équipe de France ? Ce sera peut-être possible après la Coupe du Monde». Une déclaration étoffée par Jean-Pierre Louvel, président de l'UCPF, le syndicat des présidents de clubs : «On s'est tout dit, avec beaucoup de franchise. Il n'y aura pas de changement avant la Coupe du monde, a déclaré Jean-Pierre Louvel, président de l'UCPF, le syndicat des présidents de clubs. Par contre, il y aura des évolutions à mettre en place pour l'avenir. Il reste trois, quatre mois pour gagner cette Coupe du Monde».
Pires évoque le cas Blanc Au-delà du présent, l’avenir, justement, à quoi ressemblera-t-il ? Suite à nos informations sorties vendredi dernier et relayées par Le Parisien concernant un accord de principe réalisé entre Laurent Blanc et la FFF, Jean-Pierre Escalettes, Jean-Louis Triaud et Blanc lui-même ont démentis. C’est évidemment leur jeu. Robert Pires en sait-il plus sur le sujet ? «C’est l’homme idéal mais il ne veut pas tout mélanger. Il a son club. Je ne vois pas pourquoi on en parle maintenant, a avoué le joueur de Villarreal sur RMC jeudi soir. S’il y a eu des réunions en secret, tout se sait mais ce n’est pas le moment d’en parler». Bien vrai, sauf que c’est Monsieur Escalettes qui a ouvert la boîte de Pandore début janvier en publiant sa fameuse short-lit.