Le 18 décembre dernier, l'Argentine devenait championne du monde pour la troisième fois de son histoire en battant l'équipe de France. Ancien joueur du PSG et cadre de cette sélection sud-américaine, Angel Di Maria est revenu sur cette finale et notamment sur la cote de popularité de son équipe, boostée par un certain Lionel Messi.
Jamais deux sans trois pour l'Argentine. Sacrée en 1978 et 1986, la sélection sud-américaine a remporté une troisième étoile le 18 décembre dernier, en battant l'équipe de France. Une victoire obtenue au bout du suspense, aux tirs au but. Présent sur la pelouse au coup d'envoi, Angel Di Maria est passé par toutes les émotions. De la joie à l'inquiétude, en passant par l'euphorie, l'ancien joueur du PSG se souviendra longtemps de ce 18 décembre 2022. Lors d'un entretien à Diario Olé,Di Maria est revenu sur cette finale.
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— le10sport (@le10sport) January 28, 2023
« Le monde entier sauf la France était derrière l'Argentine »
L'ancien joueur du PSG s'est notamment attardé sur la cote de popularité de son équipe, notamment sur l'impact de Lionel Messi. « D'après ce que j'ai vu à la Coupe du monde et ce qui s'est passé avant la finale, je pense que le monde entier sauf la France était derrière l'Argentine pour Leo. Du premier au dernier jour, tout le monde voulait que Leo soit le vainqueur de la Coupe du monde » a admis Di Maria, qui est revenu sur le scénario du match.
« Nous ne pouvons pas perdre »
« J'avais l'impression que le monde s'écroulait, que nous perdions le Mondial. D'un côté, j'ai eu l'impression, en parlant aux garçons, que nous étions en train de perdre la tête. Mais d'un autre côté, j'avais la sensation que non. J'avais marqué un but et dans chaque finale où j'ai marqué un but, nous n'avions pas perdu, donc je me suis dit: «Nous ne pouvons pas perdre» » a-t-il lâché. Pourtant, l'Argentine est bien passée proche de la défaite. Sans un arrêt miraculeux d'Emiliano Martinez, l'équipe de France aurait certainement soulevé la Coupe du monde.
Di Maria raconte l'action de Kolo Muani
« Je n'ai pas vu une seule image de l'arrêt sur Kolo Muani, ni lors de la frappe ni lors de l'arrêt. Je priais constamment, confie-t-il. J'ai senti un «uhhh» de soulagement du public et quand j'ai voulu regarder, j'ai vu la balle sortir et rebondir... Puis la contre-attaque de Lautaro. Mais je l'ai vu sur les réseaux sociaux après » a lâché Di Maria.