Cauchemar au Qatar : «Je peux me battre avec elle», ce protégé de Deschamps dégoupille
La rédaction

Le destin de 26 joueurs n'a tenu qu'à un mollet. Celui du gardien argentin, Emiliano Martinez, sur la frappe de Randal Kolo Muani, à la 121ème minute de jeu, alors que le score était de 3-3. Le passeur décisif se serait alors nommé Ibrahima Konaté, rentré seulement minutes plus tôt lors de la finale de la Coupe du Monde, à la place de Raphaël Varane. Comme beaucoup de Français, le défenseur de Liverpool y a cru, mais ne blâme pas l'attaquant de Francfort pour autant. 

Il y a des matchs et des actions qui font plus mal que d'autres. L'occasion en or de Randal Kolo Muani lors de France-Argentine au Qatar en fait partie. Au terme d'une finale haletante, mythique, même si dure à accepter pour les Français, le vent semblait avoir tourner en faveur du Coq, mais... Ibrahima Konaté raconte ce moment où les Bleus sont revenus de nulle part, grâce au triplé de Kylian Mbappé. et où Randal Kolo Muani a failli délivrer les Français. 

« Bien sûr que j'y ai cru »

Le défenseur central des Bleus, Ibrahima Konaté, a exprimé son ressenti sur la finale de la Coupe du monde perdue par les Bleus dans une interview diffusée sur la chaîne Youtube Colininterview : « Si j'y ai cru ? Bien sûr ! Quand tu reviens à 3-3 tu dis : c’est le scénario parfait. Tu te dis : ce soir c’est pour nous. C’est écrit, c’est pour nous. On perd 2-0 on fait 2-2, ils mettent le 3-2, il se passe même pas 10 minutes, 3-3…La pression qu’on leur mettait sur ces dernières minutes elle était incroyable. Après y’a une dernière action … quand je la reregarde elle me fait mal. Très très mal. Car si on marque c’est terminé. On fait la célébration l’arbitre il siffle le match direct. Très mal aussi car je suis à l’origine de la passe. Il y a plein de chose qui font trop mal. »

« Je peux me battre avec elle »

Cependant, Ibrahima Konaté ne rejette absolument pas la faute sur Randal Kolo Muani, menaçant même avec humour les personnes qui pourraient lui en vouloir : « Encore une fois, Randal Kolo Muani, personne ne peut lui en vouloir. S’il y a une personne qui lui en veut, je peux me battre avec elle. »

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