Terminé, l'enthousiasme lié à la nouveauté. Aujourd'hui, et après les deux piètres prestations des Bleus, des voix s'élèvent. Dont celle de Larqué, pas tendre avec Laurent Blanc.
Lors de sa prise de fonction, Laurent Blanc récupère une équipe en ruine, minée par des critiques justifiées. L’attente est énorme. Le peuple français attend de son nouveau sélectionneur un profond remaniement des hommes, et du jeu. Comme un politique, Blanc séduit l’assemblée par son discours. Mais comme un politique, Blanc déçoit quand vient l’heure d’un premier bilan. L’équipe de France ne joue pas mieux. Les joueurs au comportement reproché sont toujours en Bleus. Laurent Blanc, qui jouissait jusqu’ici d’une jolie réputation, construite sur une carrière exemplaire et de bons résultats à Bordeaux, reçoit les premières critiques.
« Comme un gamin »
Jean-Michel Larqué, présent en Roumanie, ne pige plus rien à la com de l’ancien libéro tricolore : « Moi qui connais bien Laurent, ce qui m'inquiète, c'est qu'il y a des choses où je ne le reconnais pas. On a par exemple l'impression qu'il s'est senti piégé par une ou deux questions de journalistes en conférence de presse, comme un gamin qui rentre au cours préparatoire. Il a dit qu'il ne parlerait pas des performances individuelles des joueurs. Quelques minutes après, quelqu'un lui pose une question sur Benzema et il dit que c'est son taulier, qu'il est en progrès...Ça, ce n'est pas du Laurent Blanc. Je ne l'avais jamais vu perdre les pédales comme ça dans sa communication. Et ça m'inquiète ».
Petit à petit, Lolo se rend coupable de toutes les petites erreurs que Raymond enchaînait. Communication inadaptée, jeu de mauvaise qualité, choix de joueurs contesté… Et ça, ça nous inquiète vraiment !