Fernand Duchaussoy assure que Laurent Blanc pourrait être démis de ses fonctions s'il a validé l'idée de quotas. Mais le président de la Fédération assure que l'enquête sera impartiale.
« Je suis indigné par l’amalgame qui est fait. » Au début de son intervention dans Téléfoot, on pensait que Fernand Duchaussoy montait enfin au créneau pour défendre Laurent Blanc et les cadres de la DTN contre l’affaire montée en épingle par Mediapart à partir de propos sortis de leur contexte. Mais non, le président de la FFF souhaitait d’abord préserver l’ensemble des dirigeants de le Fédération « victimes » selon lui de cet amalgame et non-concernés par cette réunion.
A la question de savoir si Laurent Blanc pouvait être menacé, là encore Duchaussoy s’est montré maladroit dans la défense de son sélectionneur : « Nous avons mis en place une commission d’analyse. Les gens vont s’expliquer, se défendre. On prendra ensuite les décisions nécessaires… ou pas », s’est-il rattrapé in extremis.
Un complot contre les Bleus ? Duchaussoy a ensuite tenu un discours moins dans le sens du vent et a enfin pris la défense de ses cadres techniques en assurant que la FFF « fera la lumière sur cette affaire à charge mais aussi à décharge. » « Je n’ai jamais entendu parler de quotas de la part de la DTN », rappelle-t-il alors qu’il assistait à cette fameuse réunion.
Lancé sur le sujet, Fernand Duchaussoy a enfin évoqué le cœur du problème, ces dirigeants ou entraîneurs nationaux qui ont lâché ces fuites déformées pour « déstabiliser l’équipe de France » selon Duchaussoy. Le ménage doit sans doute commencer par là avant de vider à tort la DTN.