Malgré des propos mesurés à la suite des suspensions de la commission de discipline, Laurent Blanc n'aurait, en coulisses, pas vraiment apprécié. Tant et si bien qu'il ?uvrerait dans l'ombre contre sa Fédération.
«J'espérais trouver fin août une situation apurée et la page sud-africaine définitivement tournée après qu'ait été prise, sur ma proposition, une sanction collective qui m'apparaissait à la fois nécessaire et suffisante. » Dans le langage Laurent Blanc, cela s'appelle de l'agacement. La commission de discipline et ses sanctions lourdes à l'égard de plusieurs joueurs (5 matchs pour Evra, 3 pour Ribéry, 1 pour Toulalan) n'a pas tenu compte de ses recommandations pourtant claires. « Il ne faudrait qu'en voulant punir pour solder un exercice qui a été dramatique, nous ne nous mettions une épine dans le pied. » Du coup, à la guerre comme à la guerre, le Président aurait choisi de tout faire pour essayer de rétablir une situation que sa propre Fédération a singulièrement compliqué. Selon les informations du Parisien, Blanc aurait en effet poussé certains joueurs sanctionnés à faire appel de leur suspension, pour que la sanction soit transformée en travaux d'intérêt général. Néanmoins, la commission de discipline n'ayant pas stipulé l'éventualité dans ses attendus, un appel apparait comme une solution un peu trop compliquée, comportant en plus le risque d'une sanction alourdie. Toujours selon le quotidien francilien, les joueurs devraient donc y renoncer. Laurent Blanc, de son côté, n'a donc pas fini de ruminer sa rancoeur à l'encontre de son propre employeur...