Critiquant la gestion du cas Karim Benzema, forfait lors de la dernière Coupe du monde au Qatar, Patrice Evra en a profité pour glisser un tacle aux vainqueurs de l’édition 1998, qui, selon lui, « pensaient que l’équipe de France leur appartenait. » Une sortie qui n’a pas été du goût d’Emmanuel Petit.
Moins d’un mois après la finale perdue de Coupe du monde, le football français traverse une grosse zone de turbulences. Déjà ciblé par plusieurs affaires, NoëlLeGraët a réalisé la sortie de trop en tenant des propos méprisants envers Zinedine Zidane, précipitant sa chute. Le dirigeant de 81 ans est actuellement mis à l’écart en attendant les résultats de l’audit diligenté par le ministère des Sports concernant le fonctionnement de la 3F. Mais une autre affaire fait encore parler et concerne KarimBenzema, dont les conditions de son forfait pour le Mondial restent floues.
«Il connaît le nombre exact de poils pubiens de Zidane» : comme Deschamps, il déteste Dugarry https://t.co/b8aGLjM7gx pic.twitter.com/bEC1RUVvm3
— le10sport (@le10sport) January 17, 2023
« Les champions du monde 98 qui pensaient que l’équipe de France leur appartenait »
Sur Instagram, PatriceEvra a critiqué la gestion du cas Benzema, ciblant notamment certains joueurs de DidierDeschamps. « Sur le côté humain, il y a un couac. J'ai l'impression que Karim dérangeait énormément de personnes, confie l’ancien international de l’équipe de France, glissant un tacle à la génération 98. Les joueurs, vous faites la même erreur que les champions du monde 98 qui pensaient que l’équipe de France leur appartenait. L’équipe de France appartient à tout le monde. Vous voulez décider de qui vient, de qui doit venir, non, vous allez faire la même erreur, vous n’avez pas besoin de ça. » Une sortie qui n’a pas été du goût d’Emmanuel Petit, champion du monde 1998.
« Je ne vois pas ce que nous, France 98, on vient faire dans cette histoire »
« Il a le droit de s’exprimer et on a le droit de ne pas être d’accord avec lui. Je ne vois pas ce que nous, France 98, on vient faire dans cette histoire. Il fait référence à quoi ? A qui ? C’est bien beau de balancer, mais il faut des noms, répond EmmanuelPetit sur RMC. Comment il peut prétendre ce genre de choses et faire un lien avec ce que nous on a vécu en 1998. C’est quand même fort de café. Mettre tout le monde dans le même sac, ce n’est pas la meilleure solution. »