Epinal, pensionnaire de National, se déplace à Lens ce jeudi en huitièmes de finale de la Coupe de France. Lors des deux tours précédents, face à Lyon et contre Nantes, le club des Vosges s’est qualifié aux tirs aux buts. Dans ces cas-là, le gardien a souvent une grande part de responsabilité. « J’ai juste apporté ma pierre à l’édifice, on a tous été héroïques » , explique le portier d’Epinal, Olivier Robin.
« Tu es zéro »
Robin, qui a arrêté trois tirs aux buts lors de ces deux matchs, n’a pourtant pas de recette miracle. « Mon ancien coéquipier Loïc Demangeon me disait toujours : "Tu es zéro, jamais tu n’arrêteras un penalty de ta vie !" . Bon, il a été le premier à me féliciter après Lyon et Nantes. Mais c’est vrai, depuis mon retour au club en 2004, j’en ai concédé vingt-cinq ou trente et, oui, c’est ça, j’en ai arrêté un ou deux ! Entre chaque tir, je me parle pour rester concentré. Contre Lyon et Nantes, je ne voulais pas choisir un côté afin de rester sur mes appuis. Je me chuchotais : "Ne pars pas, ne pars pas, ne pars pas" . Mais tout cela reste une loterie » , ajoute-t-il.