On pensait qu'Arsenal avait franchi un cap en battant Chelsea lundi soir. Mais l'équipe d'Arsène Wenger n'a pas pu profiter du déplacement à Wigan pour bonifier ce succès. Dans un match qui lui tendait les bras les Gunners ont laissé échapper deux points précieux.Les saisons se suivent et se ressemblent à Arsenal. Quand ce n'est pas face aux gros que les Gunners perdent le titre c'est face à des équipes de seconde partie de tableau. D'habitude très à l'aise face aux petits, les hommes d'Arsène Wenger ont cette fois paru gêné par les remaniements effectués par l'entraineur français (seuls trois titulaires de lundi soir contre Chelsea l'étaient ce soir). Pourtant après une entame difficile qui voit Wigan ouvrir le score sur un penalty litigieux (plongeon de N'Zogbia) transformé par Watson (18e), Arsenal semble avoir fait le plus dur juste avant la mi-temps. C'est d'abord Archavine qui égalise à la 39e d'un magnifique retourné avant que Bendtner ne donne l'avantage aux Gunners à la 44e.
Les Français décisifs
Alors que tout semble leur sourire c'est en deuxième mi-temps qu'Arsenal laisse filer le match. Wigan pousse mais les situations sont pour les londoniens qui ont en plus la chance d'évoluer à onze contre dix suite à l'expulsion de Charles N'Zogbia pour un coup de tête sur Wilshere (78e). C'est pourtant le moment que choisit Arsenal pour se déconcentrer et c'est Squillaci qui offre par un but contre son camp l'égalisation à Wigan. Si derrière l'arbitre oubliera un penalty à Arsenal pour une main suite à un coup franc de Nasri Arsenal ne pourra en vouloir qu'à lui même tant les conditions étaient réunies pour confirmer le succès de lundi face à Chelsea. Au final,plutôt que de rejoindre Manchester United en tête du classement,les coéquipiers de Cesc Fabregas (suspendu ce soir) restent à la troisième place et voient Chelsea revenir à deux petits points seulement. Le constat est amer. Cette saison encore, il semble qu'il manque à l'équipe d'Arsène Wenger une qualité indispensable pour toute formation aspirant à jouer le titre: la régularité.