Marqué par son expérience douloureuse à la tête de l’équipe de France, Laurent Blanc s’est tenu à l’écart du monde pro. Visiblement requinqué, l’ancien technicien de Bordeaux prospecte pour un retour aux affaires.
Son départ de l’équipe de France a laissé, aux joueurs, comme aux médias ou aux supporters, un sacré goût d’inachevé. Alors qu’il avait récupéré une équipe très mal en point après le mondial sud-africain, Laurent Blanc, en deux ans, a mis en place une équipe et un jeu séduisant. Seule la drôle de fin du dernier Euro aura laissé une mauvaise impression. Depuis son départ, l’ancien libéro des Bleus reste très discret. Le besoin de digérer cette nouvelle expérience se faisait ressentir. Avant de s’inscrire dans un nouveau projet.
« Il ne veut pas d’une place au rabais »
Dans son édition de ce jeudi, le Parisien interroge un proche de Laurent Blanc. Ce dernier dévoile le plan de carrière de buteur en or de 1998, face au Paraguay : « Dans l’idéal, il ne veut pas d’une place au rabais cet hiver et ne rêve pas de jouer le sauveur de dernière minute sans avoir eu la main sur le recrutement. S’il peut entraîner encore trois ou quatre saison puis devenir manager général d’un club, cela le comblerait. Il ne fera pas des mises au vert jusqu’à 60 ans ».
« Le but est qu’il retrouve un club l’été prochain »
On apprend, dans le même article, l’attirance de Blanc pour les championnats anglais et italien. Ces dernières semaines, le nom technicien français aurait même été cité pour remplacer Di Matteo à Chelsea. Dans le même temps, il aurait refusé des offres provenant de Russie et des pays du Golfe. Un autre membre de son entourage confirme : « Le but est qu’il retrouve un club l’été prochain. Il n’ya rien dé spécial pour le moment. Etre dans une short list comme à Chelsea ne veut rien dire. »
Des cours d’anglais
Et pour attirer les décideurs de la Premier League, Laurent Blanc met tous les atouts de son côté. La semaine dernière, il a ainsi participé à un stage intensif d’anglais en Charente-Maritime pour reprendre ses repères avec une langue qu’il avait côtoyée lors de son passage à Manchester United, en 2001-2003. Une chose est en tout cas certaine. Le terrain manque à Blanc.