Dès la 1ère étape du Tour de France femmes, on a pu assister à une grosse chute, celle Mireai Bineto. Depuis, c’est plutôt calme dans le peloton et tant mieux… En effet, l’année dernière, lors de la précédente édition de la Grande Boucle, les chutes se sont multipliées et cela avait engendré alors de grosses critiques à l’encontre des coureuses. Ce qui n’a clairement pas plu à Marion Rousse.
En 2022 avait donc lieu la 1ère édition du nouveau Tour de France féminin. Une compétition remportée par Annemiek van Vleuten, mais qui n’a pas été épargnée par de grosses polémiques et critiques. En effet, ce Tour de France a été émaillé par de très grosses chutes dans le peloton. Cela avait alors valu aux différentes coureuses d’être pointées du doigt, se voyant alors reprocher de ne pas savoir rouler. Et ça, ça n’a clairement pas plu à la grande patronne, Marion Rousse. Alors que le Tour de France femmes 2023 est en couse, la directrice de la compétition a haussé le ton sur ce sujet.
Tour de France : Marion Rousse dans la légende, l’incroyable annonce https://t.co/xRUtiI9zc8 pic.twitter.com/eUgNnpKLmo
— le10sport (@le10sport) July 25, 2023
« Il y aura toujours des grincheux sur les réseaux sociaux »
C’est à l’occasion d’un entretien accordé à Marie Claire que Marion Rousse est revenue sur cette polémique concernant les chutes du Tour de France 2022. La compagne de Julian Alaphilippe a alors poussé un coup de gueule, lâchant : « Je pense qu'on ne peut pas comparer un Tour qui existe depuis plus de 100 ans avec une édition qui n’a que deux ans, il faut laisser le temps au temps. Après, les mentalités avancent et heureusement. Mais il y aura toujours des grincheux sur les réseaux sociaux - l'année dernière, certains ont critiqué les nombreuses chutes au début de la compétition, arguant que les cyclistes féminines ne 'savaient pas rouler', mais que ce soit des courses féminines ou masculines, il y aura tout le temps des chutes, des imprévus ».
« Ça fait partie des risques du vélo et ça n’a rien à voir avec la performance »
« L’année dernière tout le monde était stressée et excitée, ça fait partie des risques du vélo et ça n’a rien à voir avec la performance. Il n’y avait pas de sujet et la preuve est que nous n'avons pas eu besoin de convaincre les gens pour regarder la compétition. Ils l’ont peut-être d'abord fait par curiosité, mais ils sont restés parce qu’ils se sont rendu compte qu’on vibrait autant que sur la course masculine », a ensuite ajouté Marion Rousse.