Cette année, le Tour de France est donc parti de Copenhague. Comme la Grande Boucle en a pris l’habitude ces dernières années, le départ a été donné de l’étranger. En 2023, le peloton s’élancera d’ailleurs de Bilbao en Espagne. De quoi donner des idées à certains. Sylvan Adams, patron de l’équipe Israel Premier-Tech rêve notamment d’un départ en Israël.
Le Tour de France ne se déroule pas tout le temps en France. Si la Grande Boucle a pour habitude de se terminer sur les Champs-Elysées ou encore de passer par les Alpes ou encore les Pyrénées, chaque année, il y a aussi des petits écarts vers des petits frontaliers. Souvent, le peloton passe ainsi par la Belgique, la Suisse, l’Italie ou encore l’Espagne. De même, certaines années, le grand départ du Tour de France se fait à l’étranger. Cette année, cela a été le cas puisque le peloton s’est élancé de Copenhague, au Danemark. En 2023, c’est du Bilbao (Espagne) que la Grande Boucle partira tandis qu’en 2024, le départ pourrait être donné à Florence (Italie). Ces dernières années, le Tour est également parti de Düsseldorf (Allemagne), Leeds (Angleterre), Liège (Belgique) ou encore Utrecht (Pays-Bas).
? Nous clôturons cette troisième et dernière semaine de course sur le #TDF2022 avec tout l'amour du staff @LCL !? A l'année prochaine pour l'édition 2023 ! pic.twitter.com/QT0SRkP7pt
— Tour de France™ (@LeTour) July 24, 2022
« Je veux le départ en Israël »
Et dans les années encore à venir, le Tour de France pourrait encore s’élancer de l’étranger et bien que cela pourrait être compliqué d’un point de vue logistique, certains rêvent les plus fous sont évoqués. L’Afrique ? L’Asie ? Sylvan Adams rêve lui d’un départ d’Israël. C’est d’ailleurs ce qu’avait fait le Tour d’Italie en 2018. Le Tour de France pourrait-il alors en faire de même ? Pour le Journal du Dimanche, le patron de l’équipe Israel Premier-Tech a lâché : « L’objectif ultime, c’est d’amener le Tour de France en Israël ? Je connais très bien la direction de l’épreuve et ses propriétaires, la famille Amaury. La demande a été faite. Jusque-là, je n’ai pas eu de succès, mais je suis persévérant. Je veux le départ en Israël ».
« Je suis un ambassadeur autoproclamé d’Israël »
« Je suis un ambassadeur autoproclamé d’Israël. J’ai des cartes de visite avec ce titre. Pour moi, ce pays est très peu connu, parfois mal. Le portrait médiatique veut nous présenter comme une zone de guerre. J’ai reçu chez moi une délégation parlementaire canadienne. Nous sommes allés à la plage, nous avons visité un pays excitant, libre et diversifié. Plus important : sécuritaire. Pas du tout ce que je lis. Par le biais du sport, le Tour de France ou le Trophée des Champions, nous donnons une image plus réaliste. On espère attirer des visiteurs qui se feront leur propre idée. Le grand départ du Giro en 2019 a donné de très bons résultats. C’est un travail diplomatique », a poursuivi le patron de l’équipe Israel Premier-Tech.
Une Coupe du monde en Israël ?
Et Sylvan Adams voit même encore plus grand que le départ du Tour de France. « En 2026, le Coupe du monde sera partagée entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. Sur ce modèle, Israël pourrait l’organiser avec ses voisins. Avec Gianni Infantino, on s’est déjà rencontré quelques fois. Peut-être qu’on en discutera au Qatar, j’y suis invité pour la Coupe du monde grâce à mes activités sportives. L’entente entre nos pays est meilleure que vous pourriez le penser », a-t-il poursuivi pour le JDD, se mettant ainsi à rêver d’un Mondial en Israël.