Ce mercredi 5 juillet s’est donc disputée la 5ème du Tour de France. Le peloton reliait alors Pau à Laruns. L’occasion pour les coureurs de se frotter aux premières grosses pentes de la Grande Boucle. Et qui dit ascension dit également descente. Très à l’aise dans cet exercice, Julian Alaphilippe a affiché une pointe de vitesse affolante. De quoi faire réagir sa compagne, Marion Rousse.
Première grosse étape de montagne pour le Tour de France ce mercredi 5 juillet. Les favoris au maillot jaune se sont alors notamment jaugés sur le premier col hors catégorie de cette édition 2023 de la Grande Boucle. En allant de Pau à Laruns, les coureurs sont notamment passés par le col de Soudet, une ascension longue de 15,2 kilomètres à 7,2% de moyenne. Il a ensuite fallu redescendre pour s’élancer vers le col d’Ichère. Présent dans le groupe de tête et lâché à quelques mètres du sommet du col de Soudet, Julian Alaphilippe n’a clairement pas chômé dans la descente pour recoller aux premiers de la course. Expert dans le domaine de la descente, le double champion du monde a fait parler ses qualités dans cet exercice.
Cyclisme : Les limites de la stratégie de Lefévère avec Alaphilippe https://t.co/NjY9sYIx25 pic.twitter.com/BhF3sPHRhk
— le10sport (@le10sport) July 5, 2023
« Je vais lui parler après l’antenne »
Suite à cette descente du col de Soudet, France Télévisions a d’ailleurs dévoilé quelques informations concernant la performance de Julian Alaphilippe. On a alors pu voir que le coureur de la Soudal Quick-Step a fait une pointe de vitesse à quasiment… 100km/h. Forcément, à une telle vitesse, le moindre écart peut être terrible et la chute faire de gros dégâts. Alaphilippe a d’ailleurs eu de très grosses blessures l’année dernière lors de Liège-Bastogne-Liège. Face à cette crainte, sa compagne, Marion Rousse, n’a pas manqué de réagir. Aux commentaires au micro de France Télévisions, elle a alors lâché sur le ton de l’humour : « Je vais lui parler après l’antenne ». De quoi d’ailleurs bien amuser ses collègues aux commentaires du Tour de France.
« J’ai vu ma vie déviler »
Mais derrière cela, il y a bien évidemment la crainte qu’il arrive quelque chose de grave à Julian Alaphilippe. Marion Rousse l’avait vécu l’an dernier lors de Liège-Bastogne-Liège. Elle avait d’ailleurs raconté ce moment très compliqué à gérer, expliquant : « Est-ce compliqué de commenter les courses de Julian Alaphilippe ? . L’an dernier, cela a été très dur lors de la course Liège-Bastogne-Liège, où Julian s’est grièvement blessé. Là, en direct, je l’ai vu dans un fossé, j’ai eu l’impression que mon monde s’effondrait et j’ai vu ma vie défiler. Je me suis absentée de l’antenne pour prendre des nouvelles. J’ai eu le médecin de l’équipe qui pleurait. Puis j’ai su qu’il était vivant et j’ai repris le micro. Pour le reste, je commente l’exploit sportif, qu’il soit réalisé par Julian ou un autre. Si un jour, cela me pose un souci, cela signifiera que je devrai changer de boulot car je manquerai de recul. Mais ce n’est pas le cas ».