Cyclisme - Tour : Marion Rousse en face d’un nouveau challenge
Alexandre Higounet

Alors qu’elle s’est imposée depuis plusieurs années parmi les consultants star du sport en France, tant du fait de son charisme que de la pertinence de son décryptage des courses lors des directs de France Télévisions, Marion Rousse pourrait devoir relever un nouveau challenge à l’occasion du prochain Tour de France. Explication.

Marion Rousse va comme c’est désormais l’habitude commenter le Tour de France en juillet sur les antennes de France Télévisions, aux côtés notamment d’Alexandre Pasteur et de Laurent Jalabert. Mais la consultante cyclisme de la chaîne publique, qui s’est rapidement imposée, autant par son charisme à l’antenne que par la qualité de ses analyses et de son décryptage de la course, sera cette fois en face d’un nouveau challenge.

Pas facile car Alaphilippe va jouer gros sur le Tour

Car cette année, le Tour de France revêt une importance toute particulière pour son compagnon, Julian Alaphilippe, qui est mis sous pression depuis le début de saison par le patron de la Soudal-Quickstep, Patrick Lefévère, qui a régulièrement souligné qu’il attendait beaucoup plus de son champion français, notamment du fait de son statut financier dans l’équipe. Comme il n’a pas été en mesure de défendre ses chances sur les classiques comme il l’aurait espéré, Alaphilippe va jouer gros sur le Tour de France, une contre-performance sur les routes de juillet pourrait en effet fragiliser son statut de leader au sein de l’équipe belge, et peut-être même poser la question de son avenir dans les réflexions de Lefévère, même s’il dispose encore d’un an de contrat.

« Mon passé de sportive de haut niveau me fait relativiser sur ses performances »

Pour Marion Rousse, qui a toujours su garder une réelle distance dans ses commentaires, alors que la situation n’est pas forcément facile à gérer, il s’agira d’un nouveau challenge, notamment sur le plan émotionnel, car la pression sera lourde sur les épaules du double champion du monde. L’an dernier, à l’occasion d’un entretien accordé au Figaro, l’ancienne championne française n’avait pas éludé le sujet, loin de là : « Mon passé de sportive de haut niveau me fait relativiser sur ses performances. S’il ne gagne pas une course, ce n’est pas grave, et je me réjouis pour celui qui l’emporte. Si un jour ce n’est plus le cas, il sera temps que je change de métier. »

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