Après plus d’une semaine de course, Julian Alaphilippe, qui a frôlé la victoire lors de la sixième étape, a livré ses impressions sur le Giro, qu’il découvre, dans les colonnes de L’Equipe. Tout en livrant au passage un indice sur sa participation au Tour de France, qui avait été remise sur la table lors de Paris-Nice par Remco Evenepoel. Analyse.
Julian Alaphilippe, qui découvre le Tour d’Italie cette année, n’a pas fait mystère qu’il n’était pas désireux de s’aligner au départ du Tour de France, tant parce qu’il y serait réduit à un rôle d’équipier de Remco Evenepoel sans jouer véritablement sa carte que du fait de la perspective de disputer l’épreuve sur route des Jeux Olympiques, qui se tiendra quinze jours après l’arrivée de la Grande Boucle.
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— le10sport (@le10sport) May 13, 2024
« Je suis beaucoup encouragé, cela me touche »
A l’occasion d’un entretien accordé à L’Equipe, Alaphilippe a livré ses impressions sur le Giro, où il a découvert qu’il était également très populaire : « Cela fait chaud au cœur, je suis beaucoup encouragé, cela me touche. J’essaie de donner le maximum, les supporters voient bien que j’essaie d’aller chercher cette étape. On est encore loin de l’arrivée, on n’a pas vraiment encore attaqué la montagne où il y aura beaucoup plus de monde ».
« Ici, je suis plus relax »
Dans la foulée, le double champion du monde a dressé un comparatif avec le Tour de France : « C’est incomparable avec le Tour. C’est plus tranquille ici, dans le bon sens du terme, je suis plus relax. Même s’il y a du monde, c’est moins la tempête de juillet ». Entre les lignes, on comprend qu’en l’état, Julian Alaphilippe confirme que cette saison, il aspire plus à évoluer dans le relatif calme que lui offre le Tour d’Italie que sous la pression permanente du Tour de France. Dans ces conditions, on peut y voir un nouvel indice que le double champion du monde n’entend pas répondre favorablement à la demande de Remco Evenepoel de l’avoir à ses côtés sur les routes de juillet. En début de semaine, Patrick Lefévère, le boss de la Soudal-Quickstep, avait en tout cas laissé la porte ouverte à toutes les éventualités : « Personne n'est assuré d'une sélection pour le moment, à part le leader Evenepoel. La procédure est la même depuis quelques années : nous avons établi une longue liste de douze coureurs que nous réduirons à huit. Et comme toujours, le huitième nom sera le plus difficile à donner et ce ne sera pas différent cette année ».