Tour de France : Cette grosse annonce sur le futur vainqueur
Benjamin Labrousse

Ce samedi, le Tour de France s’élance depuis Bilbao pour sa 110ème édition. Avec un parcours extrêmement axé sur la montagne, la Grande Boucle 2023 promet un duel de titans entre le Slovène Tadej Pogacar et le Danois Jonas Vingegaard. Tenant du titre, le coureur de la Jumbo Visma devra batailler face à son rival d’UAE Emirates pour conserver sa couronne. Laurent Jalabert a livré son analyse sur la victoire finale.

À moins d’une énorme surprise, le vainqueur du Tour de France 2023 sera l’un de ses deux hommes. Mais qui de Tadej Pogacar ou de Jonas Vingegaard l’emportera le 23 juillet prochain sur les Champs-Élysées ? Et à ce petit jeu-là, même les plus grands observateurs ont du mal à trancher entre ces deux prodiges. Néanmoins, l’ancien coureur Laurent Jalabert a tenté de livrer son analyse sur les forces et faiblesses du Slovène et du Danois.

Pogacar « n’était peut-être pas aussi fort que ce qu’il espérait » l’an passé

« On a affaire à deux dream team. L’année passée, Pogacar a été vite isolé. Là, normalement, ça devrait mieux marcher, on est davantage sur du un-contre-un. L’année dernière, Pogacar avait fait illusion au début avant la montagne. Il avait voulu marquer ses adversaires psychologiquement en remportant deux étapes rapidement. Mais il n’était peut-être pas aussi fort que ce qu’il espérait. Ensuite, en montagne, il est tombé dans le piège du harcèlement mis en place par la Jumbo, à l’image de l’étape du Granon. Il a beaucoup d’orgueil et a commis des erreurs. Je ne pense pas qu’il refera les mêmes avec l’équipe qu’il a cette fois », commente ainsi Laurent Jalabert à propos de Tadej Pogacar dans les colonnes du Parisien.

Jalabert l’affirme, Vingegaard « doit confirmer »

Concernant Jonas Vingegaard, Laurent Jalabert estime que le Danois doit avoir un sursaut d’orgueil après sa déconvenue lors de Paris-Nice en mars dernier. « Peut-être que l’an dernier, Vingegaard était en manque de confiance. Il était en construction. Là, il doit confirmer, ce qui est toujours plus compliqué. Mais il a un capital confiance bien plus élevé. Il sait ce que c’est de gagner. Il a su le montrer sur le Tour du Pays basque et le Dauphiné. Paris-Nice, ce n’est que Paris-Nice et c’est loin, mais ça a pu le perturber. Il s’est fait secouer. Ce n’est pas que tu fais un complexe, mais parfois tu peux y penser. Cette sensation, je l’ai parfois eue quand j’étais coureur ».

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