Marion Rousse, sa nuit dans un lieu insolite
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Directrice du Tour de France femmes depuis 2022, Marion Rousse a largement contribué au développement du cyclisme féminin ces dernières années. Et la compagne de Julian Alaphilippe lâche d'ailleurs quelques anecdotes croustillantes pour symboliser le manque criant de moyens financiers à son époque de coureuse, comme par exemple sa nuit insolite passée dans un lycée.

Avant d'être consultante cyclisme sur France Télévisions puis directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse avait démarré sa carrière de coureuse professionnelle en 2011. Sacrée Championne de France sur route, elle a finalement décidé de mettre un terme à sa carrière en 2015, une époque où le cyclisme féminin était bien moins développé qu'aujourd'hui. C'est d'ailleurs ce qu'elle symbolise avec quelques exemples assez concrets dans une interview qu'elle avait accordée au Parisien en août 2024.

« Heureuse et investie »

Marion Rousse évoque l'évolution financière du cyclisme chez les femmes, et la directrice du Tour de France femmes ne dissimule pas sa grande fierté : « En trois ans, cela a été fulgurant et personne ne l’imaginait. Au point que les sponsors se disent maintenant que cela vaut vraiment le coup de venir. Je suis une directrice heureuse et investie. Surtout que je sais ce qu’était la préhistoire », confie celle qui partage la vie de Julian Alaphilippe depuis environ cinq ans.

Sa nuit insolite... dans un lycée !

Et Marion Rousse illustre ses propos avec des anecdotes de son propre vécu durant sa carrière pour souligner l'évolution du cyclisme féminin, comme par exemple sa nuit un peu folle dans un lycée : « Se changer au cul d’une voiture après une course, je l’ai fait. Dormir dans un réfectoire de lycée et manger dans sa cantine, je l’ai fait aussi. J’ai été une de ces invisibles du cyclisme féminin. On courait et le lendemain, on allait bosser. Maintenant, voir les filles avoir presque les mêmes conditions que les garçons, c’est formidable. J’ai connu le noir et savoir que je fais partie de ceux qui ont allumé la lumière, c’est une fierté », conclut la consultante.

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