A 32 ans, Julian Alaphilippe entame en cette année 2025 un nouveau chapitre de sa carrière. Le voilà aujourd’hui chez Tudor après en avoir fini avec la Soudal Quick-Step. La fin au sein de son ex-formation a d’ailleurs été compliquée et marquée par des tensions avec celui qui le dirigeait à l’époque, Patrick Lefevere. Le ton est même monté devant les yeux de Marion Rousse, compagne d’Alaphilippe.
Chez la Soudal Quick-Step, c’était devenu très tendu entre Julian Alaphilippe et celui qui était son patron, Patrick Lefevere. Le manque de résultat du Français agaçait au plus haut point le Belge, qui n’avait alors pas hésité à critiquer publiquement son coureur. Lefevere avait alors dérapé, allait jusqu’à accuser Marion Rousse, compagne d’Alaphilippe, des mauvaises performances du double champion du monde : « Je pense que chez lui, il y a trop de fêtes et d'alcool. Il est sérieusement sous le charme de Marion. Peut-être trop ».
Marion Rousse : Alaphilippe annonce une autre histoire d’amour !
— le10sport (@le10sport) February 18, 2025
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« Si ça se reproduit, je te colle au mur »
A l’occasion du podcast Speed On Wheels, Patrick Lefevere est revenu sur les critiques qu’il a pu prononcer à l’encontre de Julian Alaphilippe. L’ancien patron de la Soudal Quick-Step a alors raconté une réunion avec le Français, son agent ainsi que Marion Rousse, expliquant : « J’ai peut-être été un peu trop loin, mais c’était la vérité. Julian était très bien payé, vraiment très bien. Alors je pense que si on n'a pas été performant pendant deux ans et qu'on sait ce qui se passe en dehors de la course, il faut en parler. J'ai alors exigé que sa femme et son manager viennent. Je leur ai dit : si ça se reproduit, je te colle au mur. Il a fait de son mieux après ça, mais ça n'a pas marché ».
« Attention, j'étais aussi fan de Julian »
Toujours à propos de Julian Alaphilippe, Patrick Lefevere a également confié : « À l'époque, j'ai dit à son manager : je ne suis pas idiot, on discute. Je lui propose un contrat d'un an de plus, mais ensuite il faudra baisser le prix. Il n'a pas voulu, et là, ça s’arrête. (…) Attention, j'étais aussi fan de Julian. Je l'ai découvert grâce à Molly (le recruteur Johan Molly,) et je l'ai vu progresser en tant que coureur. Ensuite, on lui a offert un contrat de trois ans pour une somme importante. À l'époque, il valait le coup, vu ses performances. Seulement, ça n'a plus fonctionné ».