Sacrée championne de France en 2012, Marion Rousse a toutefois arrêté très tôt sa carrière de cycliste. C’est en 2015 et à seulement consultante que la désormais compagne de Julian Alaphilippe dit stop. Mais voilà que le cyclisme féminin a depuis bien évolué avec notamment la possibilité des courses prestigieuses. De quoi alors convaincre Marion Rousse de remonter sur un vélo ? La consultant âgée aujourd’hui de 31 ans a répondu à la question.
Alors qu’on connait Marion Rousse pour son rôle de directrice du Tour de France femmes, mais aussi celui de consultante sur France Télévisions pendant les plus grandes courses cyclistes des hommes, elle a auparavant été une championne de son sport. Très tôt sur un vélo, Marion Rousse a gravi les échelons jusqu’à arriver à remporter le titre de championne de France en 2012. Une belle consécration pour celle qui est aujourd’hui la compagne de Julian Alaphilippe, mais Marion Rousse ne s’est toutefois pas éternisée dans le peloton. En effet, à son époque, le cyclisme féminin était loin d’être aussi professionnel qu’aujourd’hui et il est notamment difficile de joindre les deux bouts financièrement.
Tour de France : Le gros coup de gueule de Marion Rousse https://t.co/5Fdg5l3zf0 pic.twitter.com/WLyaukfZ4q
— le10sport (@le10sport) July 26, 2023
Une retraite à 24 ans
C’est donc en 2015 et alors qu’elle n’était âgée que de 24 ans que Marion Rousse a décidé d’en finir avec le cyclisme professionnel afin de se lancer dans une nouvelle carrière, celle de consultante. Depuis, elle a pu voir son sport se professionnaliser et aujourd’hui, le cyclisme féminin est reconnu, donnant la possibilité aux coureuses de disputer les courses les plus prestigieuses. C’est le cas avec le Tour de France, dont la directrice de l’édition féminine n’est autre que… Marion Rousse.
« Je me sens utile dans mon rôle »
Désormais âgée de 31 ans, Marion Rousse pourrait encore réintégrer le peloton et ainsi prendre part à ses prestigieuses courses. Mais en a-t-elle envie ? La question lui a été posée et dans des propos accordés à l’AFP, Marion Rousse a visiblement définitivement tourné la page, s’épanouissant désormais dans ses nouvelles missions : « Je n’ai pas de regrets par rapport à cela. J’ai connu le vélo féminin dans ses années galères et je suis aujourd’hui contente d’accompagner le développement de ce sport qui m’a tout donné. Je me sens utile dans mon rôle ».