Hier, à l’occasion d’un entretien à cyclismactu.net, Lenny Martinez, qui quittera la Groupama-FDJ cet hiver pour s’engager avec Bahrain-Victorious, a affirmé qu’il viserait à terme le maillot jaune du Tour de France. Sollicité par le même média, Marc Madiot, le patron de la Groupama-FDJ, a livré son opinion sur le sujet.
A l’occasion d’un entretien accordé à cyclismactu.net, Lenny Martinez, le grimpeur de la Groupama-FDJ qui rejoindra Bahrain-Victorious cet hiver, a dévoilé qu’il gardait dans un coin de sa tête l’idée de jouer la victoire au Tour de France dans les prochaines années. Le grimpeur tricolore a ainsi lancé : « L’objectif est-il de remporter le Tour ? Oui. Je sais que ça peut paraître comme arrogant ou quelque chose comme ça, mais je pense que tous les coureurs rêvent de gagner le Tour, c'est le mien aussi. Je ne dis pas que je pourrai le faire, mais c'est mon rêve. Le plus grand objectif de ma carrière serait de gagner le Tour mais de là à le faire, je pense que j’en suis encore loin. Mais ça reste toujours dans un coin de la tête ».
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« Est-il capable de gagner le Tour ? Je n’en sais rien »
Au lendemain de cette déclaration, toujours sollicité par cyclismactu.net, Marc Madiot, le manager général de la Groupama-FDJ, bien placé pour connaître le mental, le physique et les axes de progression du coureur, a accepté de livrer son sentiment autour de cette ambition. Pour le boss de la Groupama-FDJ, tout pronostic en l’état s’avère difficile : « Je lui souhaite de gagner le Tour un jour. J'ai l'un de mes anciens coureurs, Bradley Wiggins, qui l'a gagné, donc ça me ferait plaisir qu'il y en ait un autre. En est-il capable ? Je n'en sais rien. Vous savez, quand Wiggins est parti, on n'était pas spécialement persuadés qu'il allait gagner le Tour de France, et pourtant il l'a fait. Je souhaite à Lenny d'aller le plus haut et le plus loin possible, et on en aura toujours une satisfaction au niveau de l'équipe ».
« Quand Wiggins est parti, on n’était pas spécialement persuadés qu’il allait gagner le Tour de France »
Beau joueur, le manager général tricolore admet sans détour que l’aspect financier s’est avéré décisif dans le choix de Lenny Martinez en faveur de Bahrain-Victorious et qu’il n’y avait pas grand-chose à faire : « C'est une histoire de moyens, mais chacun fait aussi ses choix et se détermine par rapport à ses propres capacités. Il avait peut-être d'autres ambitions, c'est la loi du marché. Il n’y a absolument aucune animosité entre Lenny Martinez et moi. C’est la vie ».