A l’occasion d’un entretien accordé à cyclismactu.net, Lenny Martinez, le grand espoir du cyclisme français pour les grands Tours, est revenu sur sa deuxième partie de saison, moins prolifique que la première, tout comme il s’est exprimé sur son choix de ne pas prolonger avec la Groupama-FDJ pour signer chez Bahrain-Victorious.
En fin de contrat avec la Groupama-FDJ, Lenny Martinez, le grand espoir du cyclisme tricolore sur les Grands Tours, s’est engagé pour les trois prochaines saisons auprès de la Bahrain-Victorious, pour l’un des mouvements les plus retentissants du marché des transferts.
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« Il n’y avait pas que Bahrain-Victorious à l’étranger »
Interrogé par cyclismactu.net, le jeune grimpeur français est revenu sur ce départ, assurément un coup dur pour la formation Groupama-FDJ, qui tenait un véritable talent capable de gagner à haut niveau et de lutter pour des Top 10 voire mieux dans les Grands Tours : « De mon côté, ça s'est bien passé. Au début, j'ai pris contact avec pas mal d'équipes, il n'y avait pas forcément que Bahrain Victorious à l'étranger. Après, petit à petit, j'ai choisi mon équipe. Honnêtement, pour moi, ça s'est bien passé. Il y a eu pas mal d'engouement sur les réseaux avec ce transfert-là, mais bon, je pense que c'est normal, les gens aiment bien quand il y a des infos qui sortent, des fuites... Mais c'est comme ça pour pas mal de coureurs, donc cela ne m'a pas trop dérangé. Bien sûr, j'espère passer encore un cap, mais je pense que même en restant dans mon équipe actuelle, je passerais des caps parce que je suis encore jeune. Je pense que c'est dans l'évolution, je suis encore jeune, donc si ma progression s'arrête là, ça serait un peu dommage. C'est prévu que je progresse encore bien ».
« Même en restant dans mon équipe actuelle, je passerais des caps »
S’il reconnaît que sportivement, l’équipe Groupama-FDJ était en mesure de lui offrir un terrain idéal pour progresser, le fait est que la différence s’est sûrement fait sur le plan financier, ce que Marc Madiot, le boss de l’équipe française, reconnaît aisément lors d’un entretien à cyclismactu.net : « Avons-nous tout fait pour garder Lenny Martinez ? On n’a sûrement pas tout fait puisqu’il ne reste pas chez nous ! C’est une histoire de moyens, mais chacun fait aussi ses choix et se détermine par rapport à ses propres capacités. Il avait peut-être d’autres ambitions. C’est la loi du marché ».