Un nouveau coureur de l’équipe Astana a été rattrapé par l’UCI pour un contrôle positif aux stéroïdes anabolisants. C’est déjà le quatrième cas pour la formation kazakh. Cela devient une habitude. La formation Astana du dernier vainqueur du Tour de France, Vincenzo Nibali, a une nouvelle fois été rattrapée par la patrouille. En effet, après Maxim et Valentin Inglinsky ainsi qu’Ilya Davidenok, c’est au tour de Viktor Okishev d’être contrôlé positif. Deux coureurs World Tour et deux Continental.
Cyclisme - Dopage : Comment Nibali pourrait quitter Astana !
QUATRE DES ONZE CAS POSITIFS CHEZ ASTANA
C’est donc le quatrième cas constaté au sein de la formation . Mais surtout, sur les onze cas constatés cette année, quatre sont issus de l’équipe de Vincenzo Nibali. Par conséquent, le directeur de l’équipe, Alexandre Vinokourov a appelé Roger Legeay, le président du MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible) : « Si deux cas de dopage sont avérés dans la même année au sein d'une équipe membre du MPCC, notre règlement prévoit que cette formation doit s'auto-suspendre une semaine pour une épreuve World Tour, précise Legeay. C'est ce qu'il s'est passé avec la formation Astana World Tour. Dès qu'il a appris le contrôle positif de Maxim Iglinsky à l'EPO, le manager de l'équipe, Alexandre Vinokourov m'a immédiatement appelé, dans la nuit, pour connaître les modalités exactes de l'auto-suspension, car il s'agissait du deuxième cas de dopage de l'année pour la formation (en cas de troisième contrôle positif d’ici deux ans, la formation devra se suspendre un mois selon le règlement du MPCC, ndlr). Vinokourov a donc retiré son équipe du Tour de Pékin, qui était pourtant une course très importante pour eux en Asie. Il respecte le règlement. C’est un gage de crédibilité » a-t-il déclaré dans des propos cités par RMC. Un troisième cas au sein des coureurs World Tour obligerait l’équipe à s’arrêter un mois voire à rendre sa licence ce qui empêcherait Vincenzo Nibali de défendre son titre sur la Grande Boucle.