La question de l’avenir de Julian Alaphilippe reste un sujet pour le boss de la Soudal-Quickstep Patrick Lefévère, même s’il affirme l’inverse aujourd’hui. Lefévère souhaiterait idéalement trouver une solution sur le mercato pour son champion français, qui sait qu’il a les cartes en main puisqu’il dispose toujours d’une année de contrat. La guerre des nerfs est lancée.
Alors que son avenir au sein de la Soudal-Quickstep a été mis en interrogation par les piques répétées du patron de l’équipe Patrick Lefévère lors des six premiers mois de la saison, Julian Alaphilippe reste en position de force sachant qu’il dispose encore d’un an de contrat avec la formation belge.
Tour de France : Il surpasse Alaphilippe et Pinot, c’est la surprise générale https://t.co/jEMWlP4lnr pic.twitter.com/BD8n4fMeBd
— le10sport (@le10sport) August 1, 2023
Il a tout tenté pendant le Tour
Malgré son Tour de France courageux et batailleur, au cours duquel il n’a pas ménagé ses efforts pour partir dans les coups et jouer la gagne, le fait est que le champion français n’a jamais été réellement en situation de lever les bras sur les routes de juillet. Alaphilippe était d’ailleurs le premier à le reconnaître sur le plateau de France Télévisions à deux jours de l’arrivée à Paris : « Ce n’est pas l’envie qui me manque, j’ai envie de me faire mal. Je suis tout simplement moins fort que les mecs devant. J’ai beau courir ou faire des efforts, il m’en manque toujours. Je ne suis pas au niveau que j’espérais, mais je ne suis pas mauvais non plus ». Cet état de fait ne va donc pas inciter Lefévère à changer d’avis, lui qui pointait le manque de résultats du Français depuis deux ans en rapport de son salaire de champion.
Alaphilippe sait qu’il a les cartes en main
Aujourd’hui, il apparaît clair que Lefévère aimerait obtenir une solution sur le marché pour Alaphilippe au terme de la saison, trouver une équipe qui idéalement rachèterait la dernière année du double champion du monde. Seulement, ce projet est soumis à la validation du Français, qui sait qu’il a les cartes en mains car il lui reste un an. Entre les deux parties, une guerre des nerfs est donc en train de se jouer, Lefévère tentant d’inciter Alaphilippe à vouloir partir là où le Français paraît bien décidé à rester jusqu’au terme de son contrat.