Même si elle n'a remporté qu'une seule course cette saison, la Groupama-FDJ peut afficher des motifs de satisfaction à l'approche de rendez-vous importants comme Paris-Roubaix ou évidemment le Tour de France.
Le bilan de ce début de saison pourrait apparaître en demi-teinte en comparaison de certaines saisons précédentes, où l’équipe dominait largement en France, et parvenait à arracher des victoires de haut niveau, à l’image d’Arnaud Démare en 2020. Début avril, la FDJ ne peut revendiquer qu’une seule petite victoire, celle de David Gaudu lors d’une étape du Tour d’Algarve. Certains éléments apparaissent peut-être un peu en-deca de leur top niveau, comme Arnaud Demare, qui est apparu un peu court à plusieurs reprises en ce début d’année au moment d’aller chercher des gagnes, ou comme la recrue australienne Michaël Storer, encore loin de son niveau de la dernière Vuelta.
Un bilan en trompe-l'œil pour la Groupama-FDJ
Pour autant, tirer un bilan sombre du début de saison de la Groupama FDJ serait une erreur. Car derrière cette froide réalité statistique, plusieurs éléments apparaissent très encourageants. D’une part, il convient de préciser que sans la chute de son leader David Gaudu, l’équipe aurait très probablement présenté un bilan d’ensemble largement supérieur sur Paris-Nice. De surcroît, ces premières semaines de course ont laissé quelques éléments très encourageants pour la suite. Thibaut Pinot semble bel et bien sur le chemin du retour et de la grande forme, comme en témoignent ces premières sorties de très bonne tenue en ce début d’année, par exemple sur Tirreno Adriatico, fini à la 8ème place au général, ce qui compte tenu du haut niveau de l’épreuve, sonne comme la garantie d’un déjà très bon niveau de forme. De même, le niveau remarquable affiché par Attila Valter sur les Strade Bianche en dit long sur l’ambition du coureur pour le Giro, qu’il avait terminé à une excellente 14ème place l’an dernier. Idem avec Stefen Kung, qui figure parmi les plus costauds sur les classiques flandriennes (3ème du Grand Prix E3, 5ème du Tour des Flandres). De quoi laisser espérer une gagne majeure pour le grand rouleur suisse. Pourquoi pas sur Paris-Roubaix ? Sans parler évidemment de la magnifique troisième place de Valentin Madouas dans sur le Tour des Flandres. Enfin, la 10ème place d’Arnaud Démare sur Milan San Remo laisse entrevoir son retour au top niveau, qui s’il se concrétise, fera franchir immédiatement un palier à l’ensemble de l’équipe.