Après plusieurs mois de travail, la Commission indépendante de réforme du cyclisme a dévoilé en début de semaine les résultats d’une enquête qui a de nouveau fait beaucoup de bruit dans le cyclisme…
La semaine a été dure pour le monde cycliste. L’Union cycliste internationale (UCI) a annoncé mardi le contrôle positif du Français Lloyd Mondory (AG2R La Mondiale) à l'EPO le mois dernier. La veille, la Commission indépendante de réforme du cyclisme avait dévoilé les résultats d’une enquête accablante pour l’UCI. Les anciens présidents, Pat McQuaid (2005-2013) et Hein Verbruggen (1991-2005), anciens présidents de l’UCI, sont notamment pointés du doigt pour leur trop grande proximité avec Lance Armstrong.
QUAND L’UCI FERME LES YEUX…
« Il y avait un échange tacite de faveurs entre les dirigeants de l'UCI et Lance Armstrong et ils ont présenté un front commun contre quiconque oserait l'attaquer (…) L'UCI l'a vu comme le choix idéal pour la renaissance de ce sport après la scandale Festina (du Tour 1998) », explique notamment le rapport du CIRC. Laurent Brochard, le dernier français champion du monde, c’était en 1997, est également dans la tourmente. « L’UCI a agi en violation de son propre règlement antidopage en demandant à l’entourage du coureur (Brochard, ndlr) de délivrer un certificat médical aprèsqu’il a subi ce contrôle positif (donc antidaté) alors qu’il n’avait pas déclaré l’utilisation de cette substance », complète le rapport…